Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Facebook
  • Google+
  • Crée ton blog

Mitsuri-K

Masquer Voir son profil
Photo de Mitsuri-K
  • Suivre
  • Voir son profil
  • Plus d'actions ▼
  • Blog secret
  • Partager
  • Devenir VIP
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog
  • Choisir cet habillage
  • 486 sources
  • 655 fans
  • 27 honneurs
  • 213 tags
  • 153 articles
  • 2 010 kiffs
  • 3 734 commentaires

Création : 11/10/2014 à 16:00 Mise à jour : 24/04/2018 à 09:20

Retour au blog de Mitsuri-K

15 articles taggés Shindou Takuto ♥

Rechercher tous les articles taggés Shindou Takuto ♥

Chapitre bonus : Retour

 
 
 
 
Chapitre bonus : Retour
 
 
 
Spéciale dédicace à Inazuma-et-autres-mangas pour m'avoir donné l'idée de ce chapitre bonus merci à toi ma poule ! :) il est très court mais c'est tout à fait normal c'est juste la conclusion de la fiction (en gros l'épilogue mais en version bonus) voilàààà bonne lecture <3
 
 
Pov Kariya :
Je m'étire alors que nous arpentons les couloirs Kirino et moi, je me sens léger et je ne dis pas ça car j'ai récupéré mes ailes et mon auréole, mais maintenant, je sais ce que ma cousine est devenue, la paix est revenue sur le Protectorat et je suis enfin avec mon sempai pour toujours. Je regarde la photo de Midori qui se trouvait dans mon médaillon et je souris avant de me tourner vers Kirino qui a également le sourire aux lèvres. Ce qu'il est beau mon sempai... mais notre relation n'était pas très bien vue au début, le commandant Allen nous a prévenu qu'une relation entre celestiens n'était pas appropriée, du coup, on voulait retourner sur terre en humains ordinaires pour continuer à être ensemble mais qui voudrait se débarrasser des sauveurs de l'humanité ? Si on avait besoin de nous encore une fois dans quelques siècles ? Et puis, de toute façon, le Tout-puissant n'a rien dit alors qu'il voit tout de là où il est. Alors il nous a gardé et à fait face tout simplement. Vu qu'il a cédé à ce caprice...et si je demandais une chambre double avec jacuzzi, spa privé, bar à jus de fruits et une tenue de princesse pour Kirino ? Je ricane un peu en pensant à cette idée puis je range la médaille en or dans ma petite sacoche, et prends timidement la main du rose qui entrelace nos doigts, mon c½ur bat encore la chamade et mes joues se rosissent.
 
-Alors ce n'était pas une blague, vous êtes vraiment ensemble. Dit une voix derrière nous.
 
Nous nous retournons en même temps et nous voyons une chevelure brune nous sauter à la figure. Je souris légèrement pendant que Kirino, lui, a les larmes aux yeux d'émotions et je le comprends. Moi aussi j'en aurais si je ne le détestais pas, même si maintenant je l'apprécie un peu plus mais bon, ce n'est pas encore ça, qu'il ne prenne pas la confiance non plus. Le brun, lui, n'affiche aucun sourire et est même vexé de nous voir tous les deux, main dans la main, je ricane.
 
-Au fait, merci Shindou-sempai pour les figues et aussi pour nous avoir trahi du moins fait semblant, c'était très ingénieux ! On te doit la vie mais aussi notre relation Kirino et moi.
 
Et là, j'ai la réaction que je voulais. La tête de Shindou est passée du sourire léger de la fierté à la tronche de décomposition que l'on a lorsqu'on vient d'apprendre la pire nouvelle de sa vie. Il me fusille du regard et serre les poings, Kirino se met entre lui et moi.
 
-Si vous recommencez, je vous préviens que cette fois je vous frappe !
 
Nous le regardons un peu étonnés de sa réaction mais je tire la langue à Shindou. Kirino devient de plus en plus hargneux, j'aime ça même si je préfère son côté innocent et sans défense. Le meilleur ami de celui qui est désormais mon petit ami, me fusille encore plus du regard, si c'était des mitraillettes, je serais mort depuis longtemps, très longtemps. Je ricane sournoisement heureux avant de regarder Kirino avec des yeux rempli d'étincelles. Pourquoi ? Parce qu'il arbore un regard tellement sûr de lui et déterminé...il est tellement beau comme ça. Il me fait pas mal d'effet, je ne vais pas le nier. Maintenant j'ai le droit de laisser aller mes sentiments après tout, nous sommes ensemble, je n'ai plus à me cacher mais il ne faudrait pas que je devienne une femmelette non plus, hors de question ! Je reprends donc doucement mes esprits et me place devant Shindou en fronçant les sourcils.
 
-Merci pour les figues, je te l'ai dit non ? Alors arrête de nous enquiquiner ! Je dis en gonflant les joues.
-C'est toi qui dit ça ? Disent en ch½ur les deux meilleurs amis.
 
Même Kirino me trahi comme ça sans aucune forme de respect ou d'amour pour moi ! Je lui tire la langue en maugréant un « méchant » qui le fait rire légèrement et serrer encore plus ma main dans la sienne. Je souris légèrement et rougis en même temps, encore une fois, je grommèle un peu.
 
-Qui aurait cru qu'une petite chose pareille pouvait se montrer si mignonne. Ricane Shindou en me fixant, moqueur.
-Je ne suis pas petit d'abord ! Et puis moi au moins j'ai Kirino ! Nananère !
 
Et un coup de poignard dans le c½ur de Shindou qui se change en fantôme et un coup de poing en pleine face de la part du rose pour ma part. Lui, comme moi, avons mal mais à des niveaux différents cela va sans dire. Je détourne le regard faisant semblant d'être vexé puis le celestien efféminé nous regarde.
 
-Si on allait voir l'Yggdralis au lieu de se chamailler ? Il demande. Ça fait un moment que nous ne l'avoir pas regardés.
 
En même temps et sans se concerter, Shindou et moi-même acquiesçons avant de nous diriger tous les trois vers les escaliers qui mènent à l'arbre du monde, d'un pas modéré. Kirino est au milieu, moi à sa droite, lui tenant la main avec amour et Shindou est à sa gauche.
 
Je souris, heureux, tout est comme avant...ou presque.     
Tags : Dragon Quest IX : Les Sentinelles du Firmament, Kirino Ranmaru♥, Kariya Masaki♥, Shindou Takuto ♥
​ 6 | 4 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.173.237.152) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 29 juin 2017 08:36

Chapitre 12 : Une dernière bataille pour la liberté





Chapitre 12 : Une dernière bataille pour la liberté


Avant que vous ne lisiez ce dernier chapitre. Je voulais vous remercier. Merci à toutes les personnes qui ont suivit ma fiction jusqu'à maintenant. Je sais qu'elle a mit longtemps à sortir mais elle est belle et bien terminée maintenant. Moi-même j'ai mis 3 ans pour la finir entièrement (je l'ai commencée en Aout 2014). Je remercie toutes les personnes qui m'ont inspirée et donnée du courage pour l'achever. Merci à Inazuma-et-autres-manga, à Auteure mais également à ma petite amie Affelie <3. Sur ce, je vous dit : Bonne lecture !!!! :) 



A peine nous avons eu le temps de parler avec Timothée que l'oncle sort en fracas, balais à la main, visage rouge de colère, digne de rejoindre la brigade salade des maires d'à peu près tous les villages que nous avons visités, et fonce droit sur nous pour nous chasser de ses terres, comme il les appelle. Kirino et moi nous regardons avant de déguerpir aussitôt et saluant une dernière fois notre ami de Dracocardis, ce dernier riant légèrement nerveux de la situation. Quel oncle... le pauvre. 
 
Nous sommes de retour dans la grotte dans laquelle nous étions auparavant, je soupire en réfléchissant encore. A vrai dire, je suis énervé contre les habitants de Dracocardis. Ils voulaient protéger leurs terres certes, mais c'est également les miennes et je soupire une fois de plus, encore plus énervé. Kirino le remarque et tape sur mon épaule en riant un peu.
 
-Le maire a vraiment des oreilles de chauves-souris, ça ne faisait même pas deux minutes que nous parlions à son neveu et il nous a repérés ! Il dit.
-Ou on l'a réveillé en balançant des cailloux dans ses fenêtres ? Je dis en soupirant, cassant l'ambiance que mon ami voulait installer.
 
Il ne dit plus rien, se contentant de regarder la petite rivière toujours là depuis que nous sommes partis. Merci, Kirino, grâce à ça je me sens coupable ! Je la regarde moi aussi et remarque le reflet de la lune dans cette dernière. C'est magnifique, le contraste entre la noirceur de l'eau à cause de la paroi de la grotte et la blancheur de l'orbe dans le ciel est juste d'une beauté à couper le souffle. 
 
-Ça brille...Je dis avant de sentir mon corps se faire emporter et le noir m'envahir.
 
Autour de moi, une prison, une prison infinie que je ne sais que trop bien reconnaitre. Il s'agit de la prison dans laquelle j'ai secouru Kirino avec Jasper il y a quelques temps de cela. Je ne dis rien, encore mon passé qui vient me hanter, comme si ce n'était pas suffisant. Je laisse juste l'histoire me revenir, je n'ai pas d'autres choix. Un type en armure, l'homme en cuirasse d'or qui m'a capturé, m'approche d'une des cellules, une ordinaire, avec des murs en pierre. Je me vois me débattre, dans tous les sens pour essayer de me libérer de son emprise. Laisse tomber petit...c'est fichu. Comme s'il m'avait entendu, le Kariya du passé arrête de se défendre et se laisse tout simplement enfermer comme un chien. Je ne dis rien, je n'interviens pas. Le « moi » que je vois dans cette cellule, est maintenant contre le coin d'un des murs, tête dans les jambes, bras qui les entoure. Je l'entends pleurer. Il vient de tout perdre...je, viens de tout perdre. Famille, amis, maison, terre....liberté.
 
Je me déplace, moi, comme si j'étais un fantôme à travers la forteresse qui ne cesse de me donner la chaire de poule. Pour une fois je ne suis pas l'acteur même de ce souvenir enfoui au profond de moi mais je suis un simple spectateur. Je ne sais plus comment cette histoire s'est déroulée, mais pas bien en tout cas, j'en ai cette sensation et elle ne me quitte plus. Je marche encore et encore, je laisse mes pieds me guider même si je ne suis pas sûr de l'endroit où ils m'emmènent. Au loin, des cris se font entendre et la vitesse de pas de mes gambettes se met à accélérer jusqu'à atteindre une porte qui mène sur des escaliers mais en bas, entourées de noir. Il ne me semble pas les avoir vus la dernière fois que je suis venu ici.
 
J'hésite, avant d'entendre mon prénom être prononcé par la voix que j'ai entendu et que je ne connais que trop bien depuis que je me le coltine 24/24h. Kirino. Je crie moi aussi son prénom avant de me mettre à monter lentement vers le ciel comme si je flottais. Je regarde au dessus de moi et je commence à paniquer, le plafond se rapproche de plus en plus et je n'ai pas très envie de mourir écraser contre ce mur en l'air. Je ferme fort les yeux attendant de me fracasser le crâne mais au bout de quelques secondes, rien.
 
J'ouvre mes orbites et me rends compte que je suis dans les airs, je flotte, je me demande jusqu'à combien de mètre je vais encore monter comme ça. Des cris se font encore entendre mais pas ceux que j'ai entendu dans la prison. Plus graves, moins enclins à la peur. Je me tourne vers le lieu des cris et écarquille les yeux, devant moi, deux dragons s'affrontent dans une arène entourée de soldats qui crie des mots d'encouragement pour un certain « Barbarus ». Ils lui disent de tuer ... Grizium ! Je regarde le spectacle ne pouvant rien faire. Pitié, que ce dragon ne meure pas ! On en a besoin dans le présent.... Je monte de plus en plus alors que je regarde le combat des deux. Je ne sais pas qui est Grizium ou qui est Barbarus mais l'un des deux est plus atteint que l'autre cela va sans dire. Le blanc entre autre. Je prie intérieurement que ce ne soit pas lui le dragon qu'il faut que nous trouvions. D'un coup, le dragon noir charge toute son énergie qui se transforme en boule violette dont l'aura n'émane rien de bon, loin, très loin de là. Le blanc est pris au piège, le noir lui lance son orbe d'énergie maléfique et c'est à ce moment là que je me rends compte de qui est qui. Je baisse la tête alors que j'entends le cri de douleur de ce qui aurait pu être notre sauveur et les cris de joie des soldats face à sa défaite. Je monte encore plus haut, le noir m'enveloppe alors que la voix de Kirino retentit encore.
 
J'ouvre les yeux, en face de moi ce trouve justement le rosé qui a parlé dans mon rêve. Il est inquiet comme à son habitude quand j'ai un moment d'absence, je soupire un peu avant de me redresser légèrement et de regarder où nous sommes. Ce n'est plus la grotte mais une forêt plongée dans la pénombre de la nuit et je pose mes orbites sur mon ami, l'efféminé est épuisé, des gouttes de sueurs coulent sur son visage. Je me demande ce qu'il se passe mais pour que le celestien m'aie prit et emmené loin de là où nous étions, cela veut dire que c'est assez grave. Quoi que...Kirino panique quand même pour un rien parfois.
 
-Kariya ! Il crie
-C'est moi.
-Ne te fiche pas de moi cette fois ! Je l'ai vue !!! Vraiment vue ! Elle...elle est arrivée dans la grotte, elle était...normale au début, puis, quand elle t'a vue...elle a commencé à se changer et à se transformer en une créature !
-Qui ?
-Une fille !
-Nan jure !!! Mais donne-moi plus de détail débilos crétinos !
-Kariya !! Arrête !! Il panique de plus en plus. Elle était rousse, yeux verts, la peau pâle et...d'un coup...des ailes et des griffes lui ont poussées ! Ses jambes sont devenues déformées avant de s'allonger et de ressembler à des pattes d'insectes. Sa peau est devenue de couleur verte ! Et...
 
Je le coupe en mettant ma main sur sa bouche, les yeux écartés je le regarde. Le c½ur battant je lui découvre ses lèvres. Ce dernier me regarde apeuré comme s'il avait vu la pire chose de sa vie.
 
-Ses cheveux étaient comment ? S'est-elle présentée ?
-L-longs ! Et roux je te l'ai dit ! Et...elle a dit qu'elle s'appelait...Midori.
 
Je me décompose. J'avais en tête que c'était elle mais je ne voulais pas le croire et encore moins me le dire. Le simple fait de penser ces paroles : « ma cousine est cette créature qui nous a attaqués »...cela m'était impossible. Je baisse la tête, les larmes tombant le long de mes joues et tout me revient.
 
Ce jour-là, le jour où j'ai été emmené de force pour les armées, Midori est morte. Le cri que j'entendais dans ma dernière vision, c'était elle qui se faisait transpercer par les lames des armures. Pourquoi elle m'en veut à ce point ? Je ne sais pas ce que j'ai fais de mal ! J'ai justement essayé de la sauver, de faire en sortie qu'elle vive ! Et si ici elle est vivante, comment elle a fait ? Cela fait des siècles qu'elle est morte ! Du moins, censée être morte ! Toutes les questions se bousculent dans ma tête, je ne sais pas ce qu'il me prend, depuis que nous sommes arrivés sur cette terre je n'arrête pas de me poser des questions, des fragments de mémoire de ma vie humaine me revient, je réapprends à me connaitre, à reconnaitre mon identité. Je regrette de m'être porté volontaire pour descendre au protectorat, je ne sais pas si, en haut, ils voient ce qu'il se passe mais ils doivent nous trouver bien pathétique si c'est le cas.
 
Je regarde mon ami à mes côtés, le visage plein de doute et de désespoir. Ce dernier fronce un peu les sourcils malgré la peur apparente sur son visage et lève la main vers le haut avant de me l'abattre en pleine figure, cette dernière me donnant l'impression qu'elle est de faire un tour de trois-cent-soixante degrés.
 
-Reprends-toi ! Il dit avant de me secouer.
-...comment ? Cette chose qui nous poursuit, est ma...cousine quand j'étais encore humain...Grizium est mort !
-Quoi ?
-Je l'ai vu...lorsque je suis tombé inconscient, dans la prison où nous avons été enfermés Kirino, s'est battu deux dragons, un blanc et un noir,  les soldats encourageaient le noir en disant : « Allez Barbarus, tues Grizium !! » et...il l'a fait.
-Comment es-tu sûr que c'était bien Grizium qui est mort et pas Barbarus ?
-Les dragons n'avaient pas la même aura, l'un l'avait ténébreuse, l'autre apaisante...puis, tu m'as appelé et je suis sortie de mes songes.
 
Le rose n'a pas le temps de pouvoir parler de quoi que ce soit alors que nous entendons des bruits d'ailes dans le ciel, en pleine nuit. J'hausse les épaules pensant d'abord à un oiseau obèse mais, le coup des ailes est bien trop fluide que pour être un simple merle ou rouge-gorge avec quelques kilos en trop. Nous levons la tête vers les étoiles et nous voyons une grande tâche encore plus foncée que le ciel. Nous ne quittons pas la forme, pas très carrée ou rectangulaire, descendre de plus en plus vers la terre ferme, en gros, vers nous. Cela ne nous dit rien qui vaille car nous pouvons distinguer de plus en plus la chose qui a attaquée Kirino ou plutôt, qui nous a attaqués dans la grotte avant que mon partenaire ne fiche le camp avec moi. Une créature se pose sur le sol et nous regarde de ses yeux jaunes perçants. Effectivement elle fait un peu peur vue de près.
 
-Coucou mes petits chéris !  Elle dit.
-Midori ! Je crie.
-Allons, je ne suis plus Midori mon petit chat, je suis Tara maintenant.
-Que...
-Tu n'aime pas ? C'est le prénom de la première personne que j'ai tuée. Je l'aimais bien alors je l'ai pris. Elle sourit sournoisement.
-On va t'éliminer pour tout le mal que tu as fait ! Dit Kirino sûr de lui mais les mains tremblantes.
-Ah oui ? Et comment ?
-On va tout donner pour te battre voilà tout ! On va te tuer !!
-Regardez un peu ce que j'ai là mes chéris. Nous allons voir si vous allez y arriver.
 
La bête nous montre alors une petite sacoche qu'elle a autour de son bassin, petite chose que je n'avais pas vue tellement le reste de son corps est plus imposant que ce petit sac insignifiant et de couleur foncée qui plus est. Elle plonge sa main dedans et en sort un fruit, un fruit doré et le rose et moi nous statufions. Elle est en possession des figues célestes ! C'est donc pour Tara que Shindou travaillait depuis le début ? Mais pourquoi ? Pourquoi a-t-il fait ça ? Parce qu'elle l'avait menacé de sa vie contre les fruits ? Ou est-ce qu'il est devenu méchant ? Je ne pense pas trop à la deuxième. Shindou a toujours été une crème malgré ses pleurnicheries et son regard supérieur. Jamais il n'aurait trahis les cieux de peur des représailles mais en plus il n'aurait jamais eu le cran de le faire.
 
-C'est le celestien brun qui me les a donné. Du moins, le traitre. Je suis bien heureuse tiens.
 
Elle croque alors dans un des fruits dorés. C'est la fin, la grande fin pour nous tous, nous avons vu, Kirino et moi ce qu'il se passait lorsqu'un humain croquait dedans alors une créature...je n'ose même pas l'imaginer mais je sens que nous allons passer un sale quart d'heure. Je recule, entrainant Kirino avec moi vers l'arrière, le tenant à la manche. Comme je le pensais, il n'offre pas grande résistance, lui non plus n'a pas trop envie de se faire tuer. Qui le voudrait de toute façon ? D'un coup, ma cousine se met à rire pendant qu'elle mâche ce qu'elle a dans la bouche, sûre d'elle et de ce qu'il va se passer. Je tremble un peu de peur je dois bien l'avouer et quelques souvenirs heureux avec elle me revienne en tête, pourquoi maintenant alors que la personne avec qui j'ai vécu toute ma vie de terrien est sur le point de me tuer sans aucune forme de respect ou même de pitié. Puis, elle écarquille les yeux, visiblement troublée et recrache tout en pestiférant complètement énervée. Nous nous regardons Kirino et moi, complètement perdu de ce qu'il vient de se passer. En l'entendant maugréer nous nous tournons vers elle attendant une réponse de ce qu'il est en train de lui arriver. Les fruits sont pourris ? Pas bon en bouche ? Ils ne marchent pas sur une créature déjà malfaisante ?
 
-Bouarg ! Le fumier !! Il m'a donné de vraies figues ! Quand j'en aurais fini avec vous j'irais lui régler son compte à lui aussi !!!
 
Et c'est là que nous comprenons ce qu'il s'est passé. Shindou a tout simplement fait semblant de nous trahir afin de la trahir elle, sachant sans doute qu'elle foncerait dans le tas une fois qu'elle aurait les fruits en sa possession, de ce fait, elle aurait été démunie devant nous et nous aurions pu l'attaquer. Par contre, je pense qu'il ne s'attendait pas à ce qu'elle  nous attaque tous les deux au lieu de l'Observatoire. Il ne sait pas tout le petit clébard de Kirino. Dans ses dents ! Enfin...je souffle de soulagement malgré tout, pour une fois que j'apprécie Shindou le coup d'un instant, c'est bien la première fois qu'il fait quelque chose pour nous et non pas contre nous depuis le début de cette aventure. Il faudra que je le remercie quand nous en aurons fini avec cette chose.
 
Je regarde Kirino avec un sourire aux lèvres, lui aussi a la banane puis, en ch½ur, nous nous retournons vers la créature. Le denier combat va commencer. Notre mort ou la sienne. Je vais devoir me débarrasser de ma cousine. Je déglutis un petit peu. D'un coup, je me sens beaucoup moins confiant. Je ne sais pas si je serais capable de l'achever ou si j'en voudrais à Kirino si c'était lui qui lui portait le coup de grâce. La créature se jette sur moi et j'esquive, ne pouvant riposter et lui assigner un coup. Le rose lui, n'en a aucune crainte et lui balance un caillou bien calculer sur la tempe ce qui fait s'énerver ma cousine encore plus et moi aussi.
 
-Oh ! T'es prié de pas la blesser le travelo !!
-Je ne suis pas un travelo ! Et comment ça pas la blesser ? Tu veux qu'elle nous tue ?
-Non mais...je vais trouver un autre moyen !
-Lequel ? Le pouvoir de l'amour et l'amitié ? Ou tu vas nous faire un coup de magical girl ?!  Arrête un peu tes bêtises !
 
Kirino a raison mais je ne peux me résigner à frapper, il s'agit de ma cousine ! Et je sais maintenant que je ne veux pas non plus qu'une autre personne ne la touche. Je ne supporterais pas ça. Clairement pas et si quelqu'un la tue il faudra que ça soit moi, et personne d'autre sinon je pense que je massacrerais celui ou celle qui l'aura tuée. Ce n'est pas n'importe qui quand même. C'est un membre de ma famille ! Elle sort les griffes vers mon partenaire mais je ne fais rien, c'est alors que Kirino se met à voler à l'autre bout du terrain où nous nous trouvons en plein sur un arbre, ça ne doit pas faire du bien. Il a suivit ma consigne de ne pas la blesser mais à la place c'est lui qui a prit cher. Je le regarde un instant il saigne un peu au niveau du crâne mais rien de mortel. Je réfléchis, que faire pour ne pas s'en prendre à elle mais lui faire revenir à la raison. Puis j'ai une petite idée, pour la première fois, je vais régler une histoire sans me battre mais en parlant. Je m'avance alors vers elle le pas décidé.
 
-Midori ! Calme toi... s'il te plait, redevient celle que tu es.
-La ferme ! Elle hurle.
-Je sais que ce qui s'est passé pour toi n'a pas dû être de tout repos mais...je suis là maintenant, je suis devenu fort, je pourrais te protéger.
-Non c'est faux ! Je t'ai vu ! Tu t'es rangé vers eux !
-C'était ça ou mourir ! Je voulais...te retrouver, te venger, mais... je n'ai pas eu le temps de faire quoi que ce soit, je suis mort bien avant...
-Tu as été...lamentable ! Je te déteste !
 
Elle fonce sur moi, j'esquive à nouveau mais ma manche est quelque peut effleurée. D'un coup elle se stoppe sur la terre ferme et je la fixe. Elle est devenue plutôt horrible et froide, sans plus aucune forme d'humanité. Du moins, c'est ce qu'elle essaie de faire croire mais moi je sais que je peux la faire redevenir comme avant.
 
-Midori...
-Kariya...
-Oui...c'est moi...
-Pourquoi tu es parti...
-Parti ?
-Quand les soldats m'ont tuée ! Pourquoi tu es parti ?!
-Je ne suis pas parti...ils m'ont emmené de force sans que j'aie pu faire quoi que ce soit...
 
Elle ne dit plus rien, se tourne vers moi et s'avance sans faire de preuve de grande hostilité. Je souris un peu et commence à faire le chemin aussi de mon côté. Elle a changé...elle est revenue comme elle était, du moins je l'espère. J'avance en souriant de plus en plus.
 
-Kariya n'y va pas !! Me crie Kirino.
 
Mais je ne l'écoute pas, trop absorber par la présence de celle qui a vécu toute mon enfance avec moi. J'avance lentement mais sûrement et elle aussi. Puis, sans que je ne m'y attende elle sort ses griffes et m'assène un coup. Je ferme les yeux poussant un cri de peur face à la mort qui m'attends. Seulement, je ne me sens pas tomber mais j'entends quelque chose percuter le sol. J'ouvre mes orbites noisette et c'est alors que je vois Kirino à terre, saignant, s'étant prit l'attaque à ma place. Je reste un peu sous le choc, gardant mes yeux grand ouverts. Puis je réalise et mes larmes montent doucement au bout de mes yeux. Pourquoi est-ce qu'il a fait ça ?! Quel idiot ! Débilos crétinos !
 
Elle rit, je l'entends rire et je pose alors mes yeux sur Tara. Oui Tara, pas Midori. Celle qui était ma cousine à l'époque ne l'est plus maintenant. Je ne peux rester sans rien faire alors qu'elle vient de blesser mon partenaire et à mon avis il va avoir du mal à s'en tirer indemne. J'aime ma cousine. Mais j'aime encore plus Kirino et si je ne supporte pas qu'on face du mal à Midori, j'aime encore moins qu'on touche à un cheveu de mon sempai, et je n'aurais donc aucun scrupule à exploser la face de Tara. Je sens alors une rage m'envahir et mon c½ur bat de plus en plus fort, je ferme les poings, très fort, presque à sang. Je baisse un peu la tête alors que mes yeux deviennent de plus en plus lumineux de rage en éclipsant mes pupilles noisette si belles en général. Je redresse d'un coup la tête, et fonce alors droit sur la créature. Elle essaie d'esquiver mais je suis beaucoup plus rapide qu'elle et j'arrive facilement à l'attraper à une de ses pattes pour la fracasser au sol et grimper sur elle. Elle essaie de me repousser mais n'y arrive pas, de ce fait, elle me donne un coup au niveau de la mâchoire mais je ne sens quasi rien malgré le sang qui coule lentement le long de ma lèvre jusqu'à mon menton. Je souris mais pas le même sourire narquois, non, là, j'ai un sourire de sadique prêt à tout exploser sur son passage. Je suis enragé, enragé de ce qu'elle est devenu, je frappe, enragé de ce qu'elle a fait, je frappe plus fort, enragé de ne pas avoir fait ça plus tôt et de ne pas avoir pu protéger Kirino, je frappe encore plus fort, enragé de ce qu'elle a fait au village de Shindou, je lui assène un violent coup dans la mâchoire, sa mâchoire qui, sous l'impacte, se brise en milliers de morceaux. Le sang coulent sur mes mains, mais pas le mien, le sien. Malgré l'odeur acre du sang, je continue de frapper, j'en ai sur le visage, c'est chaud mais ça devient froid peu de temps après. Je frappe encore je continue, elle essaie de se débattre mais je suis bien plus puissant qu'elle. Et là, je lui porte le coup fatal, criant de toute ma rage, la transformant en force dans mon poing, je lui fracasse le crâne d'un seul coup, coup qui me calme instantanément. Mes yeux redeviennent normaux, je me sens épuisé puis, je tourne la tête vers mon ami. Je me précipite sur son corps, son corps faible, couvert de sang, agonisant. Je le prends contre moi et je l'appelle, je l'appelle encore et encore.
 
Je ne veux pas le perdre, je ne veux pas encore me retrouver seul, sans personne, sans la personne qui m'est le plus cher à mes côtés. Alors je crie. "Kirino! Kirino Ranmaru! Je t'interdis de mourir!" Je sens mes larmes couler le long de mes joues, j'ai mal, mal au c½ur, mal de ne pas pouvoir sauver cet être qui est contre mon corps, en train de partir, en train de respirer faiblement sans que je puisse moi-même lui donner un bout de ma force vitale.
 
Je me sens mal, mal de toutes ces blagues que je lui ai faites, mal de savoir qu'il va partir et que je n'ai pas eu le temps de lui dire ce que je ressentais pour lui. Je crie. "Kirino! Kirino Ranmaru!!". Il me regarde sans dire un mot, son souffle se coupe peu à peu, ses yeux deviennent de plus en plus vide, comme s'il perdait doucement son âme. Je le regarde, il commence à fermer ses pupilles. Je crie. "Regarde-moi!" mais rien. Est-il déjà mort? Je prie que non, je prie qu'il revienne, que tout redevienne comme avant. Je vois les autres arriver vers nous. Je crie. "Aidez-le! Aidez Ranmaru!" Je pleure, je crie. "Bougez-vous!" Le commandant Allen arrive, au bord des larmes, il regarde la carcasse de la créature avant de poser les yeux sur nous deux. J'ai moi aussi des blessures mais je crie de mes dernières forces. "Aidez Kirino! Par pitié!". Soudain, je m'effondre. Epuisé par la fatigue, les larmes. Je m'effondre mais attrape la main de Kirino que je ne veux plus lâcher. Je m'accroche à ce dernier espoir de vie. J'entends les autres se précipiter sur nous. Et puis le noir.
 
Une lumière m'aveugle, j'ouvre péniblement les yeux, j'ai mal, mal à la tête, aux bras, aux jambes, partout. Je panique, où est Kirino? Je sens une pression sur ma main, je la regarde faiblement. Je sens des yeux posés sur moi et je relève la tête avant de me mettre à pleurer de soulagement. Il est là, il me regarde, il me sourit. J'aime son sourire, j'aime son regard. Il va bien, il est en vie, malgré les nombreux bandages qui entourent des parties de son corps. Je resserre ma main contre la sienne, je continue de pleurer. Je bredouille et dis entre deux sanglots : "Kirino, je t'aime...", à bas la fierté, ce n'est qu'une mince perte comparé à ce que ça aurait pu être si je l'avais perdu lui. Il me sourit et me répond "Oui, Kariya. Moi aussi. Je suis là maintenant. Je ne te lâcherai pas.". Mon c½ur s'emplit de joie lorsque j'entends ces paroles. Je le vois se pencher vers moi, tout doucement, lentement. Je ne sais pas s'il y a des gens autour de nous mais je m'en fiche, je ferme doucement les yeux au moment où je sens nos lèvres se toucher dans un baiser si...doux et chaud... je ne sais pas ce qu'il pourrait nous arriver si le commandant nous voyait mais je m'en fiche. Le contact se rompt, je le regarde tout comme lui et plonge mes yeux rempli d'amour dans les siens.
 
Oui, je suis si heureux ici... je ne serai plus jamais seul...
 
~Fin~
Tags : Dragon Quest IX : Les Sentinelles du Firmament, Inazuma Eleven Go❤, Kariya Masaki♥, Kirino Ranmaru♥, Shindou Takuto ♥
​ 4 | 12 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.173.237.152) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 28 juin 2017 07:23

Modifié le mercredi 28 juin 2017 10:25

Le gâteau tueur

 
 
 
Le gâteau tueur

 
 
 
Coucou les sushis!
 
Je vous fais un petit article express car tout simplement...J'AI TROUVE LA VRAIE RAISON POUR LAQUELLE SHINDOU A DU ÊTRE ENVOYÉ A L'HÔPITAL! 
 
L'image parle d'elle-même je crois xD
 
Dites-moi ce que vous en pensez,
 
Mitsu
 
 
 
Tags : gâteau tueur, Kirino Ranmaru♥, Shindou Takuto ♥, Kariya Masaki♥
​ 8 | 9 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.173.237.152) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 18 juillet 2016 13:00

Chapitre 10 : une figue pour une trahison




Chapitre 10 : une figue pour une trahison



POV of Kirino :

Je m'étire doucement, prenant une petite bouffée d'air, alors que nous avançons tous les trois vers le dernier lieu où nous avons vu Jasper c'est-à-dire, en face du village de la Reine Nora dont nous ne savons toujours pas le nom d'ailleurs. Je me retourne vers celui-ci puis hausse les épaules et pose mes yeux sur les deux personnes à mes côtés. Après tout, on a la figue, c'est le principal, pas la peine de s'éterniser sur des détails futiles. J'espère juste que la Reine tiendra réellement ses promesses comme elle nous l'a dit. Après tout, les humains peuvent être de bons menteurs parfois, voir même souvent. Jasper n'est toujours pas arrivé, nous nous asseyons sur le sable chaud, en cercle et nous nous regardons, au début, sans rien dire avant que mon meilleur ami ne casse le blanc qui s'installe de plus en plus entre nous ces derniers temps.
 
-Plus qu'une figue. Il dit.
-Je me demande où sera la prochaine. J'acquiesce.
-Peut-être dans un endroit où il n'y a que des femmes en bikini ! Tu les rejoindrais Sempai ! Je suis sûr qu'un petit maillot de bain rose pastel t'irait à ravir ! Ricane Kariya.
 
Je soupire en levant les yeux vers le ciel si bleu, alors que le brun se met à râler sur le plus jeune de nous trois, et c'est repartit pour un tour. Mais bon, d'autant que je me souvienne, cela a toujours été assez électrique entre eux et je ne sais toujours pas la raison à tout cela. C'est vrai que Kariya me charrie souvent, mais je sais me débrouiller seul. Et il est vrai également que Shindou a très mal prit le fait que le turquoise et moi soyons liés. Je commence, finalement à me demander s'il ne s'agit pas d'une bête question de jalousie. Après tout, les celestiens sont des êtres vivants, nous respirons, avons un c½ur qui bat, nous ressentons des émotions. Les seules différences avec les humains est que nous sommes immortels, des créatures célestes et ayant des pouvoirs magiques. Mais le principe reste le même. Je repose mes prunelles bleues sur les deux personnes maintenant en train de se bagarrer sans grande agressivité dans le sable et croise les bras en fronçant les sourcils. Le plus jeune, me voyant alors, pousse le brun sur le côté et se redresse, levant les mains jusqu'à la hauteur de son torse.
 
-C'est pas moi cette fois ! C'est lui ! Il désigne Shindou du doigt.
 
Et je soupire, encore une fois, connaissant parfaitement les deux énergumènes.
 
-On ne peut même pas parler sans que vous vous chamailler ? C'est trop vous demander ? Je demande.
-Désolé Kirino. S'excuse Shindou en se rasseyant normalement.
 
Masaki en fait de même et nous regarde un à un avant de demander de quoi nous voulions parler. Je le regarde et sourit doucement, tout en décroisant les bras.
 
-De toute cette aventure. C'est quand même incroyable ! Nous avons été envoyés sur terre pour récupérer les fruits célestes de l'arbre du monde, et maintenant, il ne nous en reste qu'un seul à retrouver avant de rentrer à la maison. Je dis.
-Tu as raison, nous sommes passés par toutes sortes d'endroits tout aussi différents les uns des autres. Répond Shindou.
-C'était lequel votre préféré ? Demande alors Kariya.
-Je crois que c'était Port Echep. J'ai été vraiment ébahit par la beauté de la mer et c'était assez fascinant de voir comment les personnes de là-bas sont retombés sur leurs pattes après la disparition de Mobipick.  Je réponds, souriant.
-Qui n'était autre que le père d'Océane !
-Oui, ça par contre, c'était surtout rassurant, j'ai cru qu'on avait à faire à une nouvelle espèce de poisson hargneux. Et toi Shindou ?
-L'école Saint-Sever. Il dit en regardant Kariya. Ça nous a permis de révéler la vérité sur pas mal de chose.
-Ah bon, Shindou ? Dit Kariya avec un air angélique. Je croyais que tu allais dire le dernier village qu'on a fait. Après tout, tu t'es tellement amusé à rentrer dans la vie des gens sans y être autorisé, comme toujours !
 
Et au regard noir que ce dernier lui envoie, je ne prie qu'une chose : que Jasper se dépêche d'arriver et que nous nous rendions à la dernière étape de notre parcours.  Alors que les deux autres se bagarrent, sans trop de violence, heureusement, la figue trainant dans le sable à côté de moi, une voix grave se fait entendre derrière moi, faisant figer Shindou et Kariya. Une voix grave qu'on ne saurait pas confondre avec d'autres, celle du Gros Cheminot. Je me lève, prenant le fruit céleste en main et me retourne vers Jasper en souriant, ce dernier, bras croisés, se concentrant surtout sur le brun et le turquoise qui viennent de me rejoindre, un à ma droite et l'autre à ma gauche. Il nous détaille, un à un avant de soupirer doucement et d'afficher un léger sourire sur son visage d'ancien ce qui nous rassure, Shindou, Kariya et moi. Il nous lâche un simple « Allez, venez » et nous le suivons sans discuter jusqu'au train céleste garé non loin de nous. Direction, la dernière destination.

Alors que le train démarre, je me dirige vers Jasper, ayant quelques questions à lui poser. Même si j'avoue que je ne sais pas s'il va y répondre, cela ne coûte rien d'essayer au moins de poser mes interrogations.
 
-Jasper ? Je demande en me mettant le côté du Gros Cheminot.
-Qui a-t-il Kirino ?
-Comment sais-tu où nous devons aller à chaque fois ?
-Je le sais, c'est tout. Il y a des choses que tu ne dois pas savoir jeune celestien. Et puis, je crois que tu as autre chose à penser pour le moment.
 
Il se tourne vers Kariya qui est devant un hublot en train de regarder en bas, soupirant tandis que Shindou est assit sur un des sièges et semble perdu dans ses pensées. Cependant, Jasper ne fixe pas le brun mais bien le turquoise et je comprends ce qu'il veut dire par-là, du moins je pense. Je me dois d'être présent pour lui, notamment lorsqu'il apprendra toute la vérité sur son passé. Je décide de le rejoindre en souriant doucement et me pose à ses côtés tout en suivant son regard vers le bas. Seulement, lui n'a pas l'air de m'avoir vraiment remarqué et il continue de fixer les villages que nous survolons.
 
-C'est beau hein. Ça fait bizarre de voir le sol aussi proche de nous quand on pense d'où on vient. Je dis pour casser le blanc.
-C'est vrai... Il répond en posant ses yeux sur moi.
-La dernière figue sera bientôt à nous. Je le regarde à mon tour.
-Oui...
-Est-ce que ça va ?
-Oui, enfin, je réfléchis juste à ce qu'il va se passer quand on va rentrer.
-Une grande fête sûrement, pour le retour des figues.
-Je parle d'encore après. Je voulais partir à la recherche des figues pour ensuite savoir la vérité sur moi mais...je me demande si c'était une bonne idée en fait.
-Pourquoi ça te tracasse tant que ça ?
-Je ne sais pas, ça fait un peu peur quand même.
-Je serais à tes côtés non ? Je te rappelle que nous sommes liés alors hors de question que je te laisse tomber comme ça.
-Merci Ranmaru.
-Pour toi ce sera Kirino-Sempai ou juste Sempai. Sinon je te laisse dans ta moise ! 
 
Il pouffe un léger rire avant d'acquiescer et de reporter à nouveau ses orbes noisette sur le paysage qui nous fait face, je le fixe un instant, souriant et pose ma main sur son épaule avant, d'à mon tour, tourner la tête vers le hublot. Je sens son regard sur moi pendant quelques secondes avant qu'il le détourne à nouveau. Au loin, Jasper nous regarde, un large sourire aux lèvres.

Nous sommes arrivés au dernier endroit, nous descendons et je regarde le paysage autour de nous, une prairie avec, au loin, un petit village dont on distingue le toit des Ourtes, servant de maison aux habitants. Nous avançons vers elles, voyant de plus en plus clairement les toiles blanches qui constituent l'habitat des villageois. Tous ces derniers sont d'ailleurs regroupés sur la place, une sorte de motte de terre surélevée et parfaitement lisse. Nous nous regardons, Kariya, Shindou et moi avant de nous diriger en courant vers eux, sachant pertinemment que ce genre de regroupements ne dit rien qui vaille. Lorsque nous passons les minces barrières en bois qui entourent le village, je ne peux m'empêcher de regarder autour de moi et vois que les enfants sont regroupés en grappe de quatre ou cinq, un air inquiet sur le visage. Nous continuons cependant de courir et arrivons très vite sur la place, après avoir gravis quelques marches en terre. Les habitants crient, agitant leurs bras et semblant essayer couper le chemin à une créature, une sorte de babouin un peu plus gros que son espèce. Ce dernier court dans tous les sens, se faisant couper la route par les villageois en question, il finit par virer vers nous. Nous reculons, tous les trois alors qu'il s'arrête en face de nous. Fixant Kariya du regard, le turquoise assombrit d'un coup son regard et je déglutis, impressionné d'un tel air. Le babouin prend peur et se met à courir à toute allure vers un côté de la barrière qu'il passe en sautant au dessus et fuyant le plus loin possible. Les villageois fixent alors le plus petit avec un air béat sur leurs visages, de mon côté, je n'ai pas détourné mes yeux de Kariya qui a reprit son air habituel. Un des habitants se présente à nous, nous demandant de le suivre ce que nous faisons sans rien ajouter d'autre qu'un simple : « oui » émanant de la bouche du brun.

Nous nous trouvons maintenant en face d'une Ourte, la plus surélevée de toutes, se trouvant au sommet d'une petite colline d'à peine quelques mètres de haut. En son sommet, se trouve un drapeau fait en peaux de bêtes et de couleurs multicolores. Shindou le regarde un instant, arquant un sourcil. Le villageois nous a laissé, étant entré dans la tente pour faire on-ne-sait quoi à l'intérieur. Il revient quelques minutes après, nous demandant cette fois d'entrer dans la maison du chef du village.  

Nous nous regardons un instant Kariya et moi alors que le brun, lui, entre sans aucunes hésitations. Nous le suivons, ne voulant pas être à la traîne le turquoise et moi. En face de nous, un homme barbu et aux longs cheveux bruns, cernes apparentes et le visage grave. Il porte une sorte de long manteau bleu avec les coutures rouge et un chapeau haut de la même couleur. Assit sur une espèce de trône, il fronce les sourcils tout en souriant, comme s'il avait une idée derrière la tête.
 
-Bienvenue dans mon humble demeure, chers voyageurs. Il dit en se levant.
-Merci. Répond Shindou le ton se voulant neutre.
 
Le turquoise et moi restons en retrait. Regardant tout simplement la scène qui se joue en face de nous. Le chef se dirige alors vers le brun et lui tape doucement sur l'épaule, nous fixant de ses yeux bruns, la même couleur que Kariya, je regarde ce dernier qui soupire et fait signe de la main. L'homme rit et serre le plus jeune d'entre nous dans ses bras, le remerciant grandement d'avoir chassé la bête de leur village. Village qui, au passage, n'avait pas l'honneur d'avoir la présence de leur chef auprès deux, ce que le turquoise ne manque pas de lui faire remarquer.
 
-Haha! C'est vrai c'est vrai. Mais si un village doit toujours compter sur son chef pour le protéger, alors en l'absence de ce dernier, il coulera. Répond le chef.
 
-Des paroles pleines de sagesse... Intervient une jeune femme.
 
Je la détaille du regard un instant, elle était près du trône du chef quand nous sommes rentrés mais je n'y avais pas vraiment fait attention. Elle porte un ensemble en deux pièces, rose, épousant les formes délicates de son corps, de son visage, laissant une chevelure brune l'entourer à merveille. Elle est jolie, surtout ses yeux. Couleur émeraude comme ceux d'Océane. J'écarquille les yeux, la dernière fois que mon partenaire en a vu des comme ça, il s'est évanoui pendant plusieurs heures, je me tourne alors vers lui, ne voulant pas spécialement que cela recommence et le tire à moi pour lui cacher les siens avec une de mes mains alors que l'autre le maintient contre moi.
 
-Ne la regarde pas Kariya ! Je dis, fronçant les sourcils vers la femme.
 
Cette dernière semble étonnée de mon comportement mais pousse ensuite un petit rire. Je sens Kariya se réchauffer et il me repousse en soupirant, les joues légèrement rouge tout en détournant le regard. Je ne dis rien, le laissant faire, tant mieux, ainsi il ne croisera pas les yeux de la jeune femme.
 
-Voilà une réaction inattendue! Elle dit en souriant.
-Mais qu'elle mouche t'as piquée Kirino?! Demande mon meilleur ami en me saisissant aux épaules.
-Rien. Je réponds en détournant à mon tour le regard.
 
Je sais que cette réponse ne satisfera pas mon meilleur ami mais peu importe. Le chef qui n'a rien dit pour le moment se met à se mouvoir en tournant la tête avec la jeune femme, un peu ébahit.         

-Je n'avais jamais vu quelqu'un agir comme ça envers toi. Il dit.     
-C'est vrai mais c'est très amusant ! Elle répond en souriant avant de poser ses yeux sur Shindou. Donc...de ce que j'ai compris, eux s'appellent Kirino, Kariya et toi ?
-Je m'appelle Shindou.
-Je suis Saranstrastral, conseillère du chef du village de Batsureg, Bathkaan.       
-Et je suis ce chef. Intervient Bathkaan en gonflant le torse.
 
Je le regarde en arquant un sourcil, comme si nous ne l'avions pas deviné tiens. Je soupire, regardant Shindou qui se trouve en face de nous et qui affronte le chef de Batsureg dans une bataille de regard que le plus imposant des deux gagne à une vitesse extraordinaire, faisant détourner le regard à mon meilleur ami. Il nous fixe ensuite, Kariya et moi avant de se tourner vers sa conseillère, affichant toujours le même sourire.
 
-Pourquoi souris-tu comme ça ? Il demande.
-Je viens d'avoir une idée pour régler notre problème.
-Lequel ?
-Vu que ces jeunes sont si courageux, pourquoi ne prennent-ils pas votre fils sous leurs ailes ?
-Mais quelle bonne idée !
 
Saranstrastral nous regarde et je fronce les sourcils. Son fils ? Pourquoi ne devrions-nous le prendre sous nos « ailes » ? Kariya s'avance en fronçant les sourcils et je ne peux que le comprendre.
 
-Nous ne sommes pas là pour jouer les baby-sitters !! Nous avons un fruit lumineux à retrouver !  Il s'énerve.
-Un fruit lumineux ? Interroge le chef.
-Une figue peut-être ? Continue de sourire la femme.
-Comment vous savez ? Demande Kariya.
-Je sais où elle est ! Et je vous le dirai que si vous acceptez notre requête. C'est un marché équitable non ?
-Nous acceptons. Dit Shindou sans même nous concerter sur la chose.
 
Je vois Kariya qui fusille l'autre celestien du regard et je le comprends. Cette scène me rappelle celle du château à Ablithia où nous avons dû servir de bourriquets à la princesse Elise, fane de Shopping. Et le fait que le brun décide pour nous trois ne me plait pas tant que ça à moi aussi. Enfin, trop tard, le chef est déjà en train de nous expliquer la mission qu'il nous confie : nous occuper de son fils pour que ce dernier devienne un bon guerrier et puisse diriger son clan plus tard. Je soupire. Et en prime ? On doit sortir du village pour une sorte de campement au Nord de celui dans lequel nous nous trouvons actuellement.

Sur le chemin je regarde Shindou, devant nous, il mène la marche fixant le paysage devant lui. Kariya se met alors à accélérer et je soupire. En général, cela n'envisage rien de bon lorsque mon cadet agit ainsi. Et je me rends vite compte que j'avais raison de me méfier du turquoise. A peine il est à la hauteur de brun qu'il lui donne un coup de pied derrière le genou, le faisant perdre l'équilibre et donc l'herbe directement par la racine. Résultat ? Une course-poursuite entre mes deux partenaires de voyage vers le campement avec moi qui les suis en trottinant et soupirant.

Le second « village » est beaucoup plus petit que l'autre avec seulement deux Ourtes, dont une où de la fumée sort. Nous nous dirigeons vers celle-là et entrons. Elle est vide. Je regarde Kariya alors qu'il parle de « fantôme » venant hanter ces lieux comme à l'école St-Sévère et nous sortons en riant légèrement tous les deux. Quant à Shindou, il soupire, nous suivant, ne trouvant pas les blagues du plus jeune amusantes.  Plus qu'une seule chose à faire, se diriger vers l'abri suivant. Une fois proches de cette bâtisse faite de toile, nous entendons un cri d'animal venant arracher le silence qui pesait depuis...trente secondes. Nous nous précipitons à l'intérieur et c'est là que nous voyons un jeune garçon habillé presque de la même façon que le chef du village ainsi que la bête qui attaquait ce dit village il y a peu de temps encore. Voilà donc où elle est allée se réfugier ! Et maintenant elle s'en prend à un jeune homme qui s'est trouvé malheureusement sur son chemin. Nous nous mettons en position de combat et nous apprêtons à attaquer la créature que le garçon aux cheveux noirs et yeux de la même couleur se met en travers de notre route.
 
-Stop ! Je vous interdis de faire du mal à Khoonbish ! Il dit en écartant les bras.
-Khoonbish ? Demande Kariya, sceptique.
-Oui, c'est mon amie ! Et je vous interdis de lui faire quoi que ce soit !
-Tu es au courant que ton amie comme tu l'appelle à attaqué le village au sud de celui-ci ! S'énerve Shindou.
-Ce n'était pas le village qu'elle voulait atteindre ! Mais Saranstrastral !
-La conseillère du chef ?
-Plutôt la vile sorcière !
-Quoi ?
-Vos yeux de voyageurs ont été trompés, comme ceux de mon père et du reste du village.
 
Je le regarde un instant, pas de doute, il s'agit du fils du chef. De toute manière, c'était assez évident ; il n'y a que lui ici, il est habillé presque comme lui et en plus, il lui ressemble. En plus de cela, nous avons suivi les indications de Bathkaan, alors, même Ryoma l'aurait deviné, enfin, je crois. La bête aux côtés du garçon commence à s'agiter, dévisageant Kariya du regard, je me demande si elle ne lui en veut pas que ce dernier ai réussi à la faire fuir en dehors du village. Le garçon la regarde, s'approche et caresse doucement sa tête pour la calmer.
 
-Tout doux ma belle, ils ne te feront rien, paroles de Batzorig.
 
La bête grogne, regardant son maitre et il me semble même qu'elle esquisse un petit sourire.  Je souris légèrement, amusé d'une telle complicité entre un humain et une créature. Shindou soupire, croisant les bras, mécontent.
 
-Vas-tu enfin nous expliquer ce qu'il se passe ici ? Il dit en râlant.
-Il n'y a rien à comprendre d'autre que ce que je vous ai dit. Saranstrastral est une manipulatrice et personne ne voit rien !
-Qu'est-ce qui te faire dire ç ?
-J'ai cette intuition qui me tiraille le ventre.
-De l'amour ? Demande Kariya.
-Bien sûr que non ! Soyez sérieux !
 
Au fur et à mesure que la discussion continue, Khoonbish recommence à s'agiter avant de se diriger vers Shindou, Kariya et moi, Batzorig la regarde faire avant de nous fixer à notre tour et de froncer les sourcils. La bête pousse alors un petit cri qui fait croiser les bras au fils du chef.
 
-Tu crois vraiment qu'ils pourront nous être utiles ?
-Comment ça t'être utiles ?
-Vous voyez, il existe une fleur que l'on nomme la Bodura. Elle pourrait me permettre de montrer à tous le vrai visage de celle à qui tout le monde fait confiance.
-D'accord, on t'aider. Dit Kariya avec un large sourire provocateur en direction de mon meilleur ami.
 
Shindou fronce les sourcils, visiblement vexé que le plus petit en taille et en âge lui ai fait un tel sourire. Kariya en profite pour l'élargir en voyant l'air du brun.
 
-Quoi ? Un problème Shindou ? Tu n'aimes pas quand je décide à ta place ?
-La ferme Kariya !
-Ooooh ? Tu as l'air énervé !
-Son père nous a demandé de faire de lui un homme !
-Oui, mais il n'a pas dit, comment.
-Si on s'en prend à Saranstrastral elle ne nous dira pas où se trouve la figue.
-On pourra toujours la faire chanter.
-Quel merveilleux plan..
 
Je les regarde puis soupire. Aucun des deux n'a pensé au fait que l'on pourrait demander avant que Batzorig mette son plan à exécution. Enfin, je ne dis rien, fixant Khoonbish et Batzorig, tous deux décontenancés par le spectacle qui se déroule sous leurs yeux.
 
-Ne faites pas attention à eux. Je leur dit, gêné. Nous allons t'aider Batzorig, la figue lumineuse que nous cherchons peut attendre qu'on la trouve nous-mêmes.
-Et je vous aiderais en échange à trouver ce fruit, précieux à vos yeux. Il sourit doucement.
-Merci beaucoup.
 
Les deux celestiens se sont calmés entre-temps et nous regardent à présent. Batzorig en profite alors pour nous expliquer son plan. La Bodura se trouve dans un lieu infesté de monstres, l'ancien village qui abritait les Batsuregiens il y a quelques années à peine. Nos rôles seraient de protéger le « prince » de ces créatures afin qu'il arrive en sureté à la plante. D'un commun accord, nous acquiesçons.

Nous voilà devant l'ancien village qui se trouvait plus au Nord encore du campement. L'endroit est bien gardé par des monstres, au sens propre, ils nous regardent pénétrer dans le lieu, nous suivent de leurs yeux remplis de... haine ? Colère ? Tristesse ? Compassion ? Il est très dur de deviner ce qu'ils ressentent. Batzorig, lui, a dégainé une dague, se méfiant des différentes créatures qui l'entoure  et qui ne bougent, cependant pas. Khoonbish est restée au campement. C'est là qu'en tournant la tête vers lui je le remarque, Kariya a refait son regard, le même regard qui a effrayé l'amie du fils du chef. Ça doit être grâce à ça que nous ne sommes pas attaqués. Cependant, mieux vaut rester sur nos gardes. Batzorig accélère, Kariya aussi, restant le plus proche possible de lui. Shindou et moi nous regardons avant de les suivre en avançant plus vite à notre tour. Je ne peux m'empêcher de me tourner vers le chemin que nous avons emprunté et je vois que les bêtes se sont mises dessus et nous suivent en marchant lentement, étant descendues des perchoirs sur lesquels elles étaient ; des toits, de la verdure ou tout simplement une pierre. Je déglutis, mieux vaut rester près du turquoise.
 
-La voilà ! S'exclame Batzorig.
 
Je me tourne vers lui et je la vois. Elle est dans le sel rayon de lumière qui perce à travers l'épaisse couche de nuage dans ce sombre endroit, une fleur en forme d'½il. J'arque un sourcil alors qu'il la cueille avec un large sourire. Mission accomplie.

Nous sommes à l'extérieur du village, les monstres ont reprit une vie normale et nous sommes sortit comme nous sommes entrés. Le regard de Kariya, ceux des monstres, notre marche, pas d'attaque. Batzorig regarde la fleur dans ses mains.
 
-Je la tiens enfin ! Mais...comment est-ce possible ? Quand je suis venu ils m'ont attaqué. Il dit.
-On était quatre cette fois-ci. Je souris. On ne peut pas être sûrs de ce genre de comportement.
-C'est vrai. Il ne reste plus qu'à la broyer et Saranstrastral sera enfin démasquée.
 
Je me demande si c'est vraiment une idée, au pire, il se prend un flop mais nous on perd le seul indice que l'on a pour retrouver la figue. Enfin, je ne dis rien, après tout je lui ai dis que nous la trouvions tous seuls qu'elle peut attendre et puis, il s'st même proposé de nous aider. Et si les habitants ont besoin de nous alors il faut les aider !

Au campement, nous sommes dans l'Ourte, Kariya fait un défi de regard avec Khoonbish, et c'est même elle qui a voulu y jouer. Je parle avec Shindou sur la fin de notre mission et Batzorig s'occupe de broyer la Bodura. Je me demande ce qu'il se passera lorsque nous aurons récupéré la dernière figue. Nous en apprendrons plus sur Kariya, ça je le sais. Mais après ? La créature qui effraie le Protectorat court toujours et ne s'est d'ailleurs plus manifestée depuis que nous cherchons les fruits de l'arbre du monde. Est-ce qu'elle ne nous suivrait pas ? Qui dit qu'elle ne nous espionne pas en ce moment ? Le cri de joie de Batzorig qui a apparemment finit de broyer la Bodura, me sort de mes pensées.

Direction : Batsureg. Nous marchons vers le sud, Khoonbish est encore restée au campement, elle ne sort que pour effrayer Saranstrastral ou plutôt le village sauf elle. En parlant du village, nous y entrons, le fils a caché la potion dans son sac. Les habitants nous regardent, les yeux écarquillés et certains s'écrient : « Voilà Batzorig ! » ou « Il est revenu ! ». Il les ignore et nous en faisons de même pour nous diriger vers l'Ourte du chef du village qui est ouverte et nous voyons alors les deux présents dedans se diriger vers nous, le pas rapide.
 
-Mon fils ! S'exclame Bathkaan en prenant son fils aux épaules.
-Bonjour père. Il répond. Comment allez-vous ?
-Et toi alors ? Est-ce que tu penses enfin être un homme ?
-Non, un chef. Je le sens enfin. N'est-ce pas génial Saranstrastral ?
-Oui, tu as l'air d'avoir... mûri. C'est bien. Elle répond.
-Tu ne semble pas avoir compris.
 
Et avant même que Saranstrastral ait pu dire quoi que ce soit, Batzorig sort la poudre de Bodura et la jette sur la conseillère. Cette dernière se courbe, essuyant en vitesse les parties de son corps touchées par la mixture et de partir en courant de l'Ourte vers le centre du village. Nous nous regardons pendant que le chef dispute son fils sur la façon inadmissible dont il a traité Saranstrastral. Pour toutes réponses, Batzorig attrape son père à la manche de son vêtement et le tire derrière lui, à la poursuite de la jeune brune. Nous les suivons.

-Mais enfin que signifie tout ça ? Demande Bathkaan.       
-Vous allez voir père !           

Et nous nous arrêtons en face de la place où notre fugitive s'est écroulée à genoux. Le chef se dirige vers elle, se défaisant de l'emprise de son fils et s'agenouille près d'elle, mettant sa main sur son épaule. La jeune femme le repousse avec violence. Violence qui surprend le vieil homme, ne s'attendant pas à une telle réaction de sa part. Elle pousse un cri de douleur avant de prendre sa tête dans ses mains et de s'entourer d'une brume épaisse et c'est la que je comprends que Batzorig avait raison depuis le début. Saranstrastral se transforme petit à petit, nous ne voyons pas bien ce qu'il se passe mais nous distinguons une silhouette évoluant derrière la fumée qui se dissipe peu de temps après. Nous la voyons, les villageois fuient, Bathkaan de relève lentement la tête vers le ciel, les yeux écarquillés, Batzorig a sortit sa dague et est en position d'attaquer. Autrefois magnifique jeune femme, c'est maintenant une espèce de limace géante rose qui nous fait face, la langue pendante hors de sa bouge et agitant les bras de tous les côtés.

-Je le savais ! J'ai bien fais de jouer dans le même jeu qu'elle ! Maintenant vous voyez père ? Vous voyez à qui vous faisiez confiance ?     

Bathkaan ne dit rien, toujours sous l'effet de la surprise et déglutit avant de se redresser. Il est visiblement sous le choc, je m'approche de lui.    

-Est-ce que ça va ? Je demande        
-Depuis tout ce temps, mon fils voulait juste me montrer la vérité. Mais...je l'ai pris pour un lâche, un menteur. Je m'en veux tellement à présent...si j'avais fais quelque chose dès le début, rien ne serait arrivé.                            
-Hé ouais ! S'exclame Kariya.           
-Kariya ! Arrête avec ta mauvaise langue ! Je soupire. Ne vous en faites pas, on va vous aider.

Et à ces mots, je me tourne vers les deux autres qui ont déjà engagés le combat, Kariya me regarde en souriant puis me montre le monstre dans un mouvement de tête. J'acquiesce et nous nous joignons en même temps dans la mêlée, le combat peut vraiment enfin commencer. Pour nous battre, nous n'avons pas beaucoup de moyens : ma brume, le filet de Kariya, les notes de musique de Shindou et également la dague de Batzorig. Le brun a décidé de se mettre derrière la bête et de poser ses mains face au dos de cette dernière avant de lancer la même attaque que sur le Père Sévère. Seulement, les notes sont absorbées par le corps gélatineux de la limace géante. Je soupire et décide de lancer ma brume afin de brouiller sa vision. Mais voilà, si Shindou et Kariya ont pu prévoir mon attaque, ce n'est pas le même cas de Batzorig qui se retrouve coincé avec Saranstrastral  à l'intérieur.
 
-Je croyais que vous alliez nous aider ! Peste Bathkaan.
-Oh ça va ! Vous ne vous bougez pas les fesses et vous osez encore nous faire des remarques ? Râle Kariya.
 
Le chef ne dit plus rien, se contentant de soupirer et de froncer les sourcils alors qu'un cri de douleur se fait entendre, un cri aigu, celui d'une femme, Saranstrastral. Sortant de mon attaque en sautant, Batzorig affiche un large sourire, fier. Il a atteint la bête, de sa petite arme, coule un liquide rose. J'écarquille les yeux et lâche un « wow », il a vu dans ma brume malgré son épaisseur et a même réussi à toucher le monstre. Je dissipe ma technique et nous voyons alors qu'elle a les yeux crevés, j'ai mal pour elle et regarde le fils du chef avec une moue assez dégoutée. Il a été loin quand même.
 
-Tu voulais lui brouiller la vue. Il me regarde. Ainsi, c'est mieux encore et plus rapide.
-C-ce n'était pas vraiment ceux à quoi je pensais.
 
La bête s'agite hurlant, et agitant à nouveau ses bras dans tous les sens afin d'essayer de nous toucher, nous reculons. Elle se met à tourner sur elle-même de manière rapide, je soupire, c'est bien de lui avoir coupé la vue mais maintenant, impossible de l'approcher  sans s'en prendre une de sa part. Enfin, ça n'a pas vraiment l'air de gêner le futur chef du village qui continue de sourire.
 
-Parfait, c'est ce que j'attend ais !  Khoonbish, à toi !
 
Khoonbish ? J'arque un sourcil, je croyais qu'elle était restée au campement. Nous entendons un autre cri, décidément ce village n'a rien à voir avec les autres que nous avons déjà visités, d'abord les maisons et ensuite ce que nous y trouvons. Mais je dois dire que c'est agréable de voir d'autres paysages pour une fois. Nous levons tous les trois les yeux au ciel et nous la voyons, elle a fait un saut énorme pour se retrouver juste au dessus de Saranstrastral et, poing fermé, elle fonce sur elle. Lui affligeant un violent coup sur le haut du crâne, elle fait tomber la bête au sol alors que cette dernière s'enroule d'une lumière.
 
-Et voilà la dernière figue. Je dis.
 
Je ne les regarde pas mais je sens que Shindou et Kariya acquiescent en même temps. Le brun prend une grande inspiration, comme s'il était inquiet. Je me demande pourquoi, nous avons la dernière figue, elle vient de glisser aux pieds de Batzorig que la prend et nous regarde en souriant.
 
-Bon, hé bien nous n'avons pas dû chercher loin pour retrouver votre fruit.
 
Kariya s'avance et prend le fruit des cieux en main avant de remercier le fils en lui rendant son sourire. Les villageois reviennent peu à peu, sortant de leurs cachettes. Nous regardons tous ensuite la petite bête rose qu'est devenue Saranstrastral, elle a récupéré ses yeux, je suppose que son enveloppe n'était qu'une couverture créée par la figue, maintenant que j'y pense, tous les dégâts, toujours minimes, causés à nos adversaires s'effaçaient lorsque ces derniers redevenaient eux-mêmes. Voici donc le vrai visage de la jeune femme que nous avions rencontrée. Dommage, je la trouvais belle.  Maintenant elle est plutôt petite, fripée avec des antennes et rose.
 
-Oh ! Sempai ! Toi quand tu seras plus vieille regardes ! Rit Kariya en montrant du doigt la bête.
-Kariya ! Je rage en lui mettant mon poing sur le haut de son crâne.
 
Il se le masse en boudant, gonflant ses joues comme moi je le fais et je ne peux m'empêcher de pouffer un léger rire face à ça. Du côté de Batzorig et Bathkaan, ils n'ont pas cessés de regarder Saranstrastral qui ne dit plus rien maintenant, à ses côtés, Khoonbish. Khoonbish qui s'attire d'être fixée par le chef.
 
-Cette bête, nous a aidés.
-Oui, c'est moi amie, père. Elle s'appelle Khoonbish.
-Mais, elle est venue plusieurs fois effrayer le village !
-Elle ne voulait pas effrayer le village mais Saranstrastral.
 
Il ne laisse pas son père parler et regarde ce qu'il reste de sa conseillère, il s'abaisse à sa hauteur et regarde son amie le babouin.
 
-Je ne pourrais pas rester avec toi éternellement Khoonbish. Tu comprends ? Je dois veiller sur ce village qui sera bientôt le mien. Et je ne veux pas que tu sois seule. Serais-tu d'accord pour devenir amie avec Saranstrastral ?
 
La bête acquiesce en poussant un léger cri comme réponse. Je ne comprends pas ce qu'elle dit mais cela à l'air de plaire à Batzorig qui lui fait un très grand sourire et regarde la chose rose en face de lui.
 
-Et toi. Ça te dit de te faire une amie ?
 
Saranstrastral le regarde un instant, puis acquiesce, ne parlant pas. Je suppose que c'était la figue qui lui permettait de s'exprimer comme nous. Le moment des adieux est arrivé, Saranstrastral et Khoonbish s'éloignent ensemble sous les regards des villageois et le sourire de Batzorig. Il a sauvé son village, il peut en être fier, nous, nous n'avons pas vraiment servit à grand-chose mais au moins nous avons la toute dernière figue. Le soleil se couche au loin et je souris, apaisé. Ça fait du bien de se dire que nous avons rempli la mission qui nous avait été confiée. Un poids en moins sur le dos.
 
-Nous allons vous laisser. Dit Shindou à Batzorig et Bathkaan.
-Oh ? Vous ne partager même pas le repas de ce soir avec nous ? Demande le chef surprit.
-Non, nous avons encore de la route à faire.
 
Je regarde Kariya qui fronce les sourcils, je trouve Shindou bizarre ces temps-ci, comme s'il était, pressé et nerveux. Il ment, prend des décisions seuls pour pouvoir avancer plus vite. J'hausse les épaules et nous remercions tous trois les habitants de Batsureg avant de partir, moi en m'étirant, Shindou en trottinant et nous demandant d'accélérer, Kariya fixant du regard mon meilleur ami. Je ne dis rien. Mieux vaut ne pas poser de question, tout ce que nous allons faire c'est de rentrer à l'Observatoire et remettre les figues en main propre au commandant Allen.

Dans l'Orion Express, Jasper nous accueille avec un large sourire et prêt à décoller, ce que nous faisons, une fois que Kariya ait été apporté le fruit auprès de ses congénères. Nous nous asseyons chacun sur nos sièges et je souffle de soulagement. Je suis au milieu, Shindou à ma droite et Kariya à ma gauche.
 
-Enfin c'est finit ! Je dis en fermant les yeux.
-Oui, ce n'est pas trop tôt ! Rit Kariya.
-Tout est finit. Dit Shindou très lentement et en murmurant.
 
Je le regarde un peu étonné, là, je suis sûr qu'il y a quelque chose qui se passe. Il me fixe du coin de l'½il au moment où je ressens une vive douleur au niveau du ventre. J'écarquille les yeux, étouffant un cri de douleur avec ma main et regarde l'endroit qui me fait mal. Mon propre meilleur ami vient de me planter un couteau, je le reconnais, celui de Batzorig, en plein dans mon estomac. Je m'écroule vers l'avant, alors qu'il me le retire et je ne peux que regarder la scène qui se déroule sous mes yeux. Kariya s'est levé et se met à crier sur le brun, je ne peux pas définir ses mots mais je sais qu'il crie. Shindou le saisit au bras, le tirant vers lui et lui plante la dague au niveau de la hanche avant de lui assigner un violent coup de poing au visage. Le turquoise s'écroule à mes côtés, je lâche une larme, j'ai mal, il a mal, nous nous vidons de notre sang. Je sens ma vue se troubler. Le meilleur des celestiens, mon meilleur ami, celui avec qui nous avons parcouru une partie du Protectorat pour récupérer les figues nous a fait ça. Je ne peux pas y croire, ce n'est pas possible, je suis dans un cauchemar et vais me réveiller dans très peu de temps. Mais maintenant je comprends. S'il était si pressé, c'est parce qu'il savait qu'il allait nous trahir, qu'il allait nous planter en remontant dans l'Orion express.   Je ferme lentement mes yeux ne pouvant plus rester conscient plus longtemps et ai à peine le temps de sentir une main attraper la mienne. Une autre larme coule. Je sombre dans le noir. Pourquoi Shindou... ?




Tags : chapitre 10, Dragon Quest IX : Les Sentinelles du Firmament, Kirino Ranmaru♥, Kariya Masaki♥, Shindou Takuto ♥
​ 12 | 39 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.173.237.152) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 20 avril 2016 13:15

Si les sushis peuvent aider Mitsu je m'incline! *^*

 
 
Ohayo tout le monde!! Voilà, j'aimerais vous poser une question....est-ce que l'un(e) de vous, connait, par hasard, un site où l'on trouverait ce genre d'images d'inazuma eleven? S'il vous plais! Je suis folle de ces façons de dessiner! *^* En échange je m'inclinerais! Haha! Non, sérieusement, je vous remercierais du fond du coeur et je vous ferais ce que vous voulez! Dessin, Rp, ........ voilà! Merci merci merci merci d'avance!!

Les dessins :

1) Si les sushis peuvent aider Mitsu je m'incline! *^*

2) Si les sushis peuvent aider Mitsu je m'incline! *^*



Voilà, voilà!! Merci les sushis!!

Kissouille,

Mitsu
Tags : Shindou Takuto ♥, Kariya Masaki♥, Kirino Ranmaru♥, détresse de dessins, parce que j'aimes ces façons de les dessiner! *^*
​ 5 | 10 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.173.237.152) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 17 décembre 2015 15:18

En fait le takuran est élémentaire dans Inazuma Eleven Go!

 
 
 
En fait le takuran est élémentaire dans Inazuma Eleven Go!
 
 
 
Je fais cet article pour vous PROUVER une chose! Bien que je sois adepte du RANMASA, j'aime également le TAKURAN et ce que j'ai trouvé va quand même donner pas mal d'explications sur le fait que le TAKURAN existe mais pas trop non plus, car, on le sait tous, dans inazuma eleven c'est le FOOT et puis après une petite nuance de romance sans pour autant concrétiser quoi que ce soit ! 

1) Qui sont les meilleurs amis confirmés de la série? (à  part Kyousuke et Tenma)
    
    KIRINO et SHINDOU

2) Quand on voit Kirino en général qui n'est pas loin?

     SHINDOU!

     Preuve en image :

     En fait le takuran est élémentaire dans Inazuma Eleven Go!En fait le takuran est élémentaire dans Inazuma Eleven Go!En fait le takuran est élémentaire dans Inazuma Eleven Go!En fait le takuran est élémentaire dans Inazuma Eleven Go!En fait le takuran est élémentaire dans Inazuma Eleven Go!En fait le takuran est élémentaire dans Inazuma Eleven Go!

=> et si vous ne me croyez toujours pas, retapez-vous les saisons et les films! xD


3) Oui, bon ça c'est cherché loin mais soit, le numéro de Kirino est 3 et celui de Shindou est le 9.... ET 3X3 = 9! Voilà! TAKURAN!!!

4) Dans les descriptions de Kirino, sur jeux, voilà ce qu'ils mettent :

DS : "L'élégant défenseur star de Raimon. Il connait Shindou mieux que quiconque."
WII : "Pièce maitresse de Raimon en défense. Proche de Shindou."

PREUVE!!

5) Dans la série, Kirino, lorsqu'il parle, bien souvent, c'est pour dire une phrase à Shindou ou juste "Shindou!". Quant à ce dernier, lorsqu'il se passe quelque chose en défense, le premier qu'il appelle est "Kirino"! Bon, c'est rien ça mais c'est quand même une preuve que le Takuran existe! Ils sont obnubilés l'un par l'autre! Bon...plus Kirino que Shindou mais soit.

6) Quand on voit des photos de l'équipe, à côté de qui nous voyons Shindou? Allez, vous savez, Kirino, bien sûr!

7) Qui est le premier que l'on voit chez le musicien d'ailleurs? Au tout début de la série? Kirino!

8) Tout au début de la série également, qui sont les deux seuls à manquer l'entrainement avec Endou Mamoru alors que le reste de l'équipe est sur le terrain?
     
     KIRINO ET SHINDOU et en plus ils les espionnent! u.u

9) Ils ont une Character song ensemble! "Ashita No Field"

Ajouter cette vidéo à mon blog




CQFD : LE TAKURAN C'EST POUR DE VRAI!!


Et puis ils vont si bien ensemble! Bon, je vais m'arrêtez là haha! Si je trouve d'autres choses encore, je le mettrais! En attendant, bisous tout le monde!


Mitsu



Tags : Shindou Takuto ♥, Kirino Ranmaru♥, CQFD, TAKURAN
​ 18 | 69 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.173.237.152) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 12 décembre 2015 04:23

Modifié le dimanche 13 décembre 2015 05:29

Chapitre 1 : celestiens volontaires!

Chapitre 1 : celestiens volontaires!

Voilà le premier chapitre de ma deuxième fiction, bonne lecture j'espère qu'il vous plaira :)
à Affelie et Emylya : vous me stressé maintenant! xD à dire "j'ai hâte!" "ça doit être grandiose"
Et moi devant mon écran je suis comme ça "Hiii! et si ça leur plais pas?! T-T bref... Bonne lecture!
 
Quand peut-on dire que nous connaissons bien une personne ?! Pour moi, c'est quand on devine ce que l'autre va dire à l'avance et que l'on anticipe immédiatement sa réaction. Chaque celestien est amené à protéger une ville bien particulière. Moi, je m'occupe de Cherubelle, un petit village de paysans sans vraiment de soucis, logique, il se trouve dans un coin très reculé de toute civilisation, mine de rien, ils me donnent du fil à retordre des fois, comme le petit Martial, le fils du maire, il faut toujours qu'il fasse son malin et, même si nous sommes invisible pour eux, nous ne perdons pas forcement notre matérialisation. Lui, il avait envoyé un caillou sur son père, ils s'étaient criés dessus pour la même raison, Martial glande toute la journée et ça exaspère son père. Au moment où il lâchait son projectile dans le vide, je suis passé devant le maire et c'est moi qui me le suis pris en pleine figure! Une preuve que je dois m'améliorer en ce qui concerne la connaissance des personnes de mon village, et aussi regarder où je vais... Surtout regarder où je vais...
 
Bref, aujourd'hui avait commencé comme chaque journée, je faisais ma ronde, passait vite fait dans les maisons pour vérifier que tout allait bien, redéposais comme si de rien n'étais un ballon bloqué dans un arbre, je volais tout près de l'eau mettant ma main dedans pour faire virevolter des gouttes. Avec les rayons du soleil, cela forme un arc-en-ciel c'est très beau. Soudain,  j'avais vu, de dos, une chevelure mi-longue brune foncée, et je le reconnu tout de suite, il s'agissait de mon  meilleur ami Shindou Takuto, il était près de la chute qui borde le village justement, il la regardait d'un air songeur. Lui, s'occupe d'une ville dans le nord, il avait surement été refroidit et il venait chercher la chaleur de mon côté. Ben il allait être servit ! Je me suis approché de lui, sourit avant de le saisir aux épaules et faire mine de le pousser, de sa réaction j'ai vu que j'avais réussi mon coup, il avait sursauté, mais en même temps, sous un reflexe, il m'avait attrapé le bras et m'avait fait passer par-dessus son épaule en me faisant  basculer dans l'eau, étonnant les paysans qui passaient, et qui regardaient d'un air ébahit l'immense flaque d'eau s'élever pour retomber comme si de rien n'était. Comme si elle disait « Bonjour messieurs !»
 
-Mais t'es idiot ou tu le fait exprès ? Dit-il.
-Tu as cru que c'était qui ? Martial peut-être ? Ris-je.
-J'aurai pu te blesser !
-Mais tu ne l'a pas fait !
 
Je me suis redressé, tordant mes cheveux, roses, en deux couettes basses de sorte à ce qu'ils ne soient plus aussi trempés, j'avoue avoir une allure assez efféminée mais personne en s'en ai jamais plain et ne s'est jamais trompé sur le fait que je sois bel et bien un garçon. A part un seul énergumène mais il le fait exprès. Un avantage d'être celestien, c'est la rapidité à laquelle nous séchons, à peine quelques secondes s'étaient écoulées que j'étais déjà sec. J'ai observé Shindou, une chose le tracassait. Je le voyais à ses yeux légèrement tristes, sa bouche affichait un sourire forcé et ses poings étaient serrés. Je l'ai observé un instant mais rien ne pouvait démontrer de quoi il s'agissait, de quoi mon ami avait peur. Soudain il prit la parole.
 
-Suis-moi.
-Où ?
-A l'observatoire.
-Mais pourquoi ?
-Tu sauras quand nous y serons.
 
Il m'avait alors agrippé la main et, en déployant ses ailes, m'avait entrainé avec lui en haut, au-delà des nuages, là, où tout les celestiens trouvent refuges dans un immense bâtiment flottant en forme de « i » avec des marches en extérieur et un arbre trônant au sommet, l'observatoire.  Je n'avais même pas eu le temps d'ouvrir mes ailes et j'avais tourbillonné dans tous les sens. Heureusement que Shindou me tenais. L'observatoire est un endroit où son sommet est surmonté d'un gigantesque arbre que l'on appelle l'Yggdralis, l'arbre du monde. Chaque celestien, après avoir aidé un humain recueil une petite sphère bleue qui permet à l'Yggdralis de former des figues, le fruit de vie. Personne n'a encore jamais vu une figue de l'arbre du monde.
 
Et nous voici maintenant, dans une grande pièce, je suis assis entre Shindou et un autre novice du nom de Kariya Masaki, un plus petit que moi avec des yeux noisette et des cheveux mi-longs turquoise tombant un peu sur ses épaules, pour son plus grand plaisir mais pas du mien. Je le regarde de mes yeux bleus azur, il me fait un sourire narquois et je fixe alors, d'un air implorant, Shindou, qui lui, ne bouge pas d'un pouce.
 
-Pitié échange de place je ne veux pas être avec lui ! Pleurnichais-je.
-Non. Dit-il en me regardant de ses yeux bruns.
-Allez !
-J'ai dis non !
 
Il faut savoir que Kariya,  se croit tout permis, et il fait que m'embêter ! Il tire sur mes couettes, me charrie sur ma façon de voler, et il me fait des coups bas dés qu'il en a l'occasion. C'est lui le type en question qui me charrie sur mon visage efféminé. Un vrai diable. Je m'agrippe à Shindou, prêt à encore déblatérer sur le sujet, lorsque je ressens une douleur dans le bas de la nuque et quand je me retourne, je vois Kariya tirer sur une de mes couettes, je m'empresse alors à le menacer du point, le visage crispé par la colère et la douleur, alors qu'il la lâche d'un air moqueur.
 
-Allons sempai, ne soyez pas si violente ! Une jeune fille se doit d'être douce et aimable voyons ! Rit-il
-Kariya !
-Kirino, ne joue pas à son jeu. Intervint mon meilleur ami en posant une main sur mon épaule.
 
Je détourne donc mon regard vers les portes qui ne vont pas tarder à s'ouvrir, comme tous les autres celestiens présents dans la salle. Cela ne plaît pas à Kariya qui regarde Shindou avec un regard noir, je ne préfère pas faire attention sinon ça va encore partir en vrille. Seulement, le concerné ne se contente pas de ça, il se glisse sous sa chaise et se met alors derrière mon ami avant que celui-ci ne réagisse et ne le fasse tomber au sol, comme moi dans l'eau ce matin. Je les regarde du coin de l'½il en soupirant. Un bruit sourd se fait entendre alors, les portes se sont ouvertes, calmant Shindou et Kariya directement, les faisant sursauter et moi avec. Un homme de petite carrure se dresse devant nous tous, c'est le plus vieux de tous les celestiens, personnellement j'ai 500 ans comme Shindou, Kariya lui en a 450, mais si nous additionnions nos âges, à nous trois, nous n'arriverions même pas au quart du sien, et ce vieillard, s'appelle le commandant Allen. Ses yeux ridés nous observent avec attention, personne n'ose parler, Kariya a reprit sa place à côté de moi et essaye de se faire tout petit, visiblement impressionné. Lorsqu'Allen ouvre la bouche, aucun son ne sort, il détourne la tête visiblement troublé et lorsqu'il arrive à prendre la parole c'est avec une voix peinée.
 
-Mes enfants... L'heure est grave, commence-t-il, nous avons à faire à une créature des plus horrible, une créature, que nous ne pouvons identifier, elle détruit des villages entier sur son passage, nombreux d'entre vous sont allés essayer de la combattre mais aucun n'est encore revenu.
 
Des bruits de stupéfactions s'élèvent, je regarde Shindou interloqué mais lui n'est pas si surpris que ça, peut-être que c'était de ça dont il voulait me parler ce matin mais il ne trouvait pas les justes mots. Kariya se retourne et il remarque plusieurs rangées de chaises libres, il écarquille les yeux d'étonnement. Le commandant continue.
 
- La seule solution que nous ayons, est d'envoyer des celestiens, non sur leur forme originaire mais sur leur forme... humaine.
 
Les bruits s'amplifient, des « mais ils sont fous ! » ou encore des « ils veulent nous faire disparaitre les uns après les autres ou quoi ? » s'élèvent dans la salle. Le  commandant lève ses bras pour ordonner le silence qui se fait presque immédiat. Il nous observe d'un air devenu grave et pose ses prunelles grises sur un garde à côté de lui qui acquiesce en silence avant de sortir de la salle dans sa cocotte de maille trop petite pour lui et son épée à sa ceinture.
 
-Mes enfants calmez-vous, j'ai remarqué vos craintes, c'est pour cela que je vais vous poser cette simple question : qui d'entre vous, voudrait y aller ?
 
Personne ne répond, tout le monde se regarde, visiblement, personne ne veut se lancer de peur de l'inconnu. Moi, j'hésite, cela pourrait être très enrichissant mais en même temps, j'ai mon village à protéger et mieux encore, je suis trop jeune pour mourir. Perdu dans mes pensées, je remarque que le bruit de murmure à repris. Je regarde autour de moi et vois que tous les celestiens présent dans cette salle se tournent vers notre direction à Shindou et moi, je vois celui-ci regarder juste derrière moi, presque apeuré la tête levée et une goutte de sueur sur son front. J'entends les fameux mots  « Je suis volontaire !»  être prononcer par une voix que je connais très bien, je me retourne et assiste au spectacle que je redoutais. Kariya s'est levé, l'air grave, il fronce les sourcils et se tiens droit comme un « i ». Je ne l'ai jamais vu aussi sérieux, aussi sûr de lui, je le regarde étonné, les yeux écarquillés de stupéfaction. « LE » Kariya  Masaki, celui qui prend toujours tout à la légère et qui s'amuse à faire des farces à tout le monde, surtout à moi, dés qu'il le peut se porte volontaire pour sauver le monde, pour sauver ces hommes et pour nous sauver aussi. Il ne fixe personne d'autre que le commandant qui sourit en voyant une jeune recrue aussi motivée. Je ne peux pas le laisser aller seul, même s'il est casse-pied sur les bords je m'en voudrai s'il lui arrivait quelque chose. En plus, cela me donnerai une bonne raison pour faire ce que je vais faire... Mon émotion d'étonnement se transforme en un sourire des plus doux possible et je me lève à mon tour mettant ma main gauche sur l'épaule de Kariya, pour le soutenir mentalement, celui-ci me regarde en se demandant sans doute ce qu'il me prend pour agir de la sorte.  Et je prononce moi aussi ces mots « Je suis volontaire ! »
 
-Non mais ça ne va pas Kirino ! S'écrie Shindou.
-Si, ça va parfaitement. Dis-je simplement en continuant de fixer le commandant.
 
Il me tire à lui par ma manche. Je manque de perdre l'équilibre et, écarquillant les yeux, je me rattrape au dossier de sa chaise. Il me fusille du regard, en crispant sa bouche me faisant comprendre que je fais, pour lui, une grave erreur. Je me contente de sourire calmement en me retirant de son emprise, j'adore Shindou mais il commençait à être trop collant, et me redresse pour faire face à Allen qui nous fais signe de venir, ce que nous faisons, Kariya et moi, ce dernier attrape le bout de ma chemise en me susurrant un « merci ». Je ne lui réponds pas, de toute façon, il en tira profit comme à chaque fois qu'une situation se présente.
 
Kariya Masaki...Je me rappel parfaitement de notre rencontre. Nous étions encore tous petits, 100 ans pour Shindou et moi et 50 ans pour Kariya. Nous étions à la garderie des celestiens, ce farceur de Kariya avait encore fait des siennes et s'était attiré des problèmes avec des plus âgés. Il leur avait lancé un cube en bois, sans vraiment que nous sachions pourquoi et encore maintenant d'ailleurs. Les trois grands qu'il avait cherchés se sont alors dressés contre lui en le coinçant  dans un coin, ils l'encerclaient. Moi, je regardais dehors avec Shindou, les gens d'en bas nous fascinait déjà, c'est d'ailleurs pour ça que nous avons été amené à nous occuper d'un village malgré notre jeune âge, d'habitude c'est seulement vers 800 ans que nous nous voyons attribuer un village. Soit, entendant des bruits étranges et des pleurs, je me suis retourné le premier très vite suivit du brun à mes côtés. Et c'est là que j'ai fais attention à lui pour la première fois, il s'était laissé tomber au sol, les larmes aux yeux et essayait presque de s'enfoncer dans le mur, de peur de ce qui allait arriver. Les 3, avaient les poings levés, prêt à frapper lorsque, pour une raison quelconque, je me suis interposé entre eux et lui, les bras grand ouvert et le regard grave, du moins aussi grave que je le pouvais (disons qu'une petite boulle d'enfant ne doit pas vraiment faire peur à quelqu'un). Et c'était à moi qu'ils avaient adressés ces coups prévu pour Kariya. Je me suis défendu du mieux que je pouvais mais je n'ai pas fais long feu contre eux et je me suis retrouvé à l'infirmerie de l'observatoire. Les celestiens responsables avaient été sévèrement puni, déchus, ils ont gagné le monde des humains, la punition ultime pour nous. Lorsque je me suis réveillé, Shindou était à mes côtés, soulagé que je sois revenu à moi, il m'a demandé comment je me sentais. Je n'ai rien dit et j'ai observé le petit garçon en face de mon lit. C'était Kariya, il me regardait d'un air mi-triste, mi-soulagé, sans doute se sentait-il coupable de ce qu'il s'était passé. Je suis resté quelques jours là-bas, chaque jour il venait, une heure, deux heures, trois heures, quatre heures, sans parler, il restait là à me regarder, et j'en faisais de même. Même si de temps en temps il me ramenait un livre ou quelque chose à manger, il ne disait rien. Quand Shindou arrivait, il partait comme si de rien n'était. Quand j'ai pu enfin sortir, la première personne que j'ai vu c'était lui, il attendait patiemment dans le couloir et lorsqu'il m'a vu il s'est empressé de me rejoindre et de me demander comment j'allais. Je lui avais juste répondu un oui avant qu'il ne me dise comment il s'appelait. C'était la première fois que j'entendais le son de sa voix. Cela me faisais bizarre, il avait été distant, presque froid pendant mon séjour en soin et là, il se révélait être une toute autre personne. Il m'avait aidé, en me soutenant au bras, à regagner la garderie où Shindou prit le relais de mon nouvel « ami » qui lui, sourit doucement et m'appela pour la première fois « sempai ».
Je regarde Kariya à côté de moi, il m'observe sans un mot avant de se tourner vers Allen qui lui, nous montre un endroit où nous pouvons nous asseoir. Le garde revient à se moment là, il est accompagné d'une femme plus âgée que lui mais pas aussi âgée que le commandant.
 
-Devina ! Sourit le commandant.
-Allen, que me veux-tu ? Je faisais ma sieste. Répondit-elle rageusement.
-Je veux que tu envois ces deux la sur terre vois-tu, dit-il en nous regardant.
-Je vois oui, êtes-vous sûrs vous deux ?
 
Elle nous regarde de ses yeux verts comme des serpents, cette femme m'a toujours fait peur du haut de ses 1m 40, malgré son chignons de cheveux noirs,  elle a l'avantage d'avoir un air incroyablement sévère. Mon ami à mes côtés n'a jamais eu peur. Même tout petit il ne s'est jamais montré impressionné une seule fois, sauf par Allen bien sur, c'est ça, et la seule chose d'ailleurs, que j'admire chez lui. Sur ce, il se lève et s'avance vers elle, il l'observe de ses yeux noisette et se tourne vers moi, je me lève à mon tour et le rejoint comme pour confirmer que nous voulons absolument descendre au protectorat, le royaume des humains. Elle nous regarde en souriant et acquiesce en silence. De son côté Shindou nous observe, il ne sait pas quoi faire je le vois à sa tête, il a envie de nous rejoindre mais en même temps, ne veux pas perdre sa forme celestienne. Je le regarde et sourit comme pour lui montrer que je ne lui en veux pas et que ce n'est pas grave, il m'observe surpris de me voir ainsi et sourit à son tour. D'un coup il se lève et fonce sur l'estrade.
 
-C'est injuste ! Pourquoi envoyer des novices ? Vous avez assez de garde comme ça !
-Ils se sont portés volontaire il me semble ! Intervient Allen en haussant le ton. Et de plus, jeune homme, c'est parce que justement, nous avons besoin des gardes ICI. Nous ne leur demandons pas de battre cette créature. Mais de revenir vivants avec des informations sur elle !
 
Shindou se tait et recule visiblement surpris de l'intervention du commandant. Il est rare qu'il s'énerve et encore moins sur un celestien modèle comme Takuto. Ses yeux ridés sont sévères et il soupire lourdement.
 
-Shindou Takuto, gardien de la ville d'Héliona dans la région du nord. Je me trompe ?
-N-Non Monsieur !
-Ecoute, tes amis se sont portés volontaire. C'est à eux de savoir ce qui est bon pour eux. Rester ici ou aller quand même dans le monde des humains.
 
Je sens Kariya jubiler à côté de moi, il sourit de toutes ses dents et à l'air d'adorer voir Shindou dans une telle position. En effet, le concerné ne sait pas vraiment où se mettre, il est en position de recule et déglutit légèrement. Je décide d'intervenir.
 
-Ne t'inquiète pas pour nous ! On va s'en sortir !
-Mais...
-T'inquiète pas je t'ai dit !
 
Devina intervient, visiblement lassée et montre à Shindou de retourner s'asseoir mais il refuse et essaie de la convaincre, malgré tout, de ne pas nous envoyer au protectorat. Allen soupire. La vieille dame ne bronche pas, elle se contente de nous regarder, Kariya et moi. Shindou s'énerve de plus en plus mais elle ne réagit pas. Il brandit les points, soupire, tourne des yeux et tape du pied, rien n'y fait. Les gardes se regardent, se demandant s'ils doivent intervenir ou pas mais le commandant leur fait un signe de tête que non, ils se ravisent donc. Elle pointe alors ses mains vers nous et nous souhaite une bonne chance. Je n'ai le temps que de voir Shindou une dernière fois parler à Devina avant d'être aveuglé par une lumière éblouissante.
Je me réveil doucement, il est déjà debout devant un petit lac et attend tout simplement, je crois que je ne l'ai jamais vu si concentré sur autre chose que sa médaille qu'il garde précieusement dans sa poche. D'ailleurs, il l'a dans sa main et elle est ouverte. Soudain, il pose ses yeux sur ce qu'il y a à l'intérieur. Je me redresse et m'approche doucement à pas de loup, je pense pouvoir voir enfin ce qu'il cache et ce qui lui fait autant de peine depuis que je le connais.
 
Ce jour là, je me baladais simplement dans l'observatoire, je n'avais rien à faire et je m'ennuyais. J'avais donc décidé de partir faire un tour, Shindou avait absolument tenu à m'accompagner mais j'avais refusé, je ne voulais pas qu'il vienne comme à son habitude. Je voulais être seul. C'est alors qu'en arpentant les couloirs je l'ai vu par la fenêtre, il était au pied de l'arbre céleste, l'Yggdralis et il priait, sa médaille en main. Il avait les yeux fermés, les genoux au sol et les mains jointent serrant fort son objet et, lorsque je me suis trouvé à côté de lui, j'ai vu une larme couler sur sa joue, puis une autre et encore une troisième. Je lui avais attrapé l'épaule et lui, avait sursauté se demandant ce qu'il lui arrivait. Il s'était retourné vers moi et m'avait fixé un instant avant de réaliser les gouttes salées sur ses joues. Il avait alors rangé sa médaille et détourné la tête.
 
-Kariya ? Quelque chose ne va pas ?
-Si tout va bien Kirino...
 
C'était la première fois qu'il m'appelait par mon prénom, inutile de dire que cela m'avait interpellé. Aussi, lorsqu'il avait voulu partir, je m'étais mis devant lui en hurlant qu'il ne passera pas. Il avait donc décidé de me charrier.
 
-Dis donc Sempai, vous êtes bien jolie aujourd'hui !
-Kariya !
 
Il avait alors détourné la tête et était partit sans plus un mot, j'avais trouvé ça très bizarre. En ce moment, il recommençait de plus en plus souvent ce genre de chose. Prier, avec sa médaille en main, au pied de l'Yggdralis.
 
-Kariya ? Ca va ? Ai-je demandé en posant ma main sur son épaule, ne pouvant pas voir ce qu'il y a à l'intérieur de l'objet.
 
Il a sursauté, me faisant tressaillir en même temps et est tombé d'un seul coup dans l'eau sans que j'aie le temps de réagir. Si Shindou était là, et c'est probablement le cas, il serait en train de rire à poumons déployés. Ce voyage commence bien...
 
Les affaires de Kariya sont enfin sèches, à cause de sa chute d'hier, ses habits ont eu vraiment beaucoup de mal à détremper (un désavantage de ne plus être celestien). Il a dormi dans un arbre avec un caleçon en feuille d'arbre qu'il s'est fait en 5 minutes chrono. Moi j'avais dormi au sol contre la même plante et j'avais tout fait pour ne pas lever les yeux en l'air. Je me demande pourquoi attache-t-il tant d'importance à une médaille des plus banales, à moins que ce qu'il a de plus cher se trouve à l'intérieur, après tout, à chaque fois qu'il la regarde elle est ouverte. Je décide donc de fouiller dans ses affaires pour la trouver, j'ouvre sa poche de sa blouse et je commence à chercher l'objet de mes pensées.
 
-Vous ne devriez pas faire ça sempai...
-Kariya!
-Ce n'est pas très gentil... Je ne fais pas ça moi.
-Euh! Désolé.
Je referme la poche et il me prend se blouse des mains avant de l'enfiler.
-Mais Kariya pourquoi tu attaches tant de valeur à cette médaille?
-Cela ne vous regarde pas.
Il tourne les talons en souriant doucement.
-Nous avons une longue route devant nous Kirino. Autant économiser notre salive et marcher tranquillement en profitant du paysage...
 
Et il continue de marcher en suivant le sentier. Bizarrement, ça ne me plais pas lorsqu'il m'appel par mon prénom. Je le suis lorsque je sens une présence derrière moi. Je me retourne légèrement, m'arrêtant mais ne voit rien d'autre que le chemin et le reste du feu que nous avons allumé hier pour nous réchauffer. Kariya, interpellé se retourne aussi et revient sur ses pas pour arriver à ma hauteur.
 
-...Sûrement votre petit chien qui vous suit sempai... Commence-t-il.
-De quoi?
-Shindou. Qui d'autre vous suis comme si sa vie était liée à la vôtre?
-Shindou n'est pas mon petit chien Kariya! Cesse de dire des bêtises!
-Il n'y a que vous qui ne le remarquez pas.
-Hein...?
-Partout où vous allez, Shindou est là ou dans les parages. Vous êtes nés la même année, vous avez presque toujours été dans la même classe, vous êtes toujours scotchés ensemble depuis que je vous connais. Cela ne m'étonnerait même pas que ça soit lui.
 
Je ne dis rien, éberlué.
 
-Avouez que j'ai raison sempai...
 
Je ne dis rien et nous reprenons notre route. Sûrement a-t-il raison... Quand nous étions encore petit Shindou et moi, il avait la fâcheuse habitude de pleurer quand je n'étais pas près de lui. Comment expliquer ça, Shindou n'est pas du genre à être casse-cou ou très aventurier, il était surtout timide et solitaire. Du coup, j'étais son seul ami, et de peur de se retrouver abandonné, il se mettait à pleurer toutes les larmes de son corps. Ensuite on a rencontrés d'autres amis et il a commencé à avoir confiance en lui. Mais, même avec ça on était toujours ensemble. Tellement que ça agaçait les professeurs, car oui il y a une école pour celestien, qui faisaient tout pour nous séparer. Shindou pleurait bien sûr et du coup, ça n'arrangeait rien. Une année nous n'avons pas été dans la même classe mais dés qu'on le pouvait, on se retrouvait, ne fusse que pour le déjeuner, le jour où on a annoncé la composition des classes et qu'on a su qu'on ne serait pas ensemble, j'ai vu le visage de Shindou se décomposer, je l'avais consolé tant bien que mal, malgré tout, il gardait toujours une petite boule au c½ur qui lui faisait mal. Il avait extrêmement peur de me perdre et d'être abandonné.
Aussi étrange que ça puisse paraitre, nous les celestiens, sommes liés à un autre ange. Si Kariya et Shindou ne s'entendent pas bien c'est parce qu'étant le meilleur ami de ce dernier, et vu qu'on était toujours ensemble, tout aurait pu faire penser que Shindou et moi étions liés. Mais ce n'est pas le cas. Je suis lié à Kariya. Depuis l'histoire de notre rencontre avec les brutes et après, quand j'ai été coincé pendant plusieurs jours à l'infirmerie. Il venait tous les jours me voir et même si on ne se parlait pas, nous nous comprenions avec un simple regard. Les infirmiers avaient tout de suite compris que lui et moi étions liés. Que ce lien m'avait poussé à agir pour lui et à me prendre tous les coups à sa place quitte à être plus gravement blesser encore, si lui, n'avait rien eu et était resté indemne. Et que ce lien l'avait poussé à venir me voir tous les jours, me donner des livres ou à manger comme pour se faire pardonner tant que je retrouve le sourire. Puis est arrivé le temps de nos stages, nous restons avec les celestiens liés à nous et descendons pour la première fois dans le monde des humains. Et c'est là que nous avons découvert que mon "âme s½ur" était Kariya. Shindou lui est lié à un certain Ryouma Nishiki. Tout le contraire de lui. Comme Kariya, tout le contraire de moi.
 
-Sempai, il vaut mieux continuer, nous avons une longue route devant nous...
 
Je sors de mes songes et le regarde, je ne m'étais pas rendu compte que je m'étais arrêté, il semble ailleurs et fait demi-tour en soupirant, nous continuons notre route à travers cette forêt qui semble ne plus finir. J'observe la personne à côté de moi, il regarde tout droit sans dire un mot. Les minutes passent et semblent être des heures, je voudrai engager la conversation sur sa médaille, savoir pourquoi il est si attaché à ça mais je ne sais pas comment m'y prendre. Un blanc passe avant qu'il décide de prendre la parole.
 
-Sempai vous me faites peur à me regarder comme ça... Fini t-il par dire.
-Répond-moi alors, pourquoi apportes-tu tant d'importance pour une babiole...
-Pour moi ce n'est pas une babiole.
-Pourquoi?
-J'ai mes raisons Sempai.
- Dis-les-moi Kariya...
-Cela ne vous regarde pas.
 
Je n'insiste pas plus, si jamais je continue j'ai peur qu'il finisse par rester dans ce mutisme une bonne fois pour toute. Il m'inquiète quand il se comporte ainsi. Je n'aime pas ça du tout. Je le regarde de mes yeux azurs, l'air peiné et surtout inquiet.
 
-Ne me dites pas que vous avez peur pour moi mon petit sempai ?! Dit-il en posant ses yeux moqueurs sur moi.
-Pardon ?! Ca ne va pas !! Pourquoi crois-tu cela ?!
 
 Je détourne immédiatement la tête et l'entend rire. J'observe les alentours, une biche tourne la tête vers nous, terminant de brouter l'herbe qu'elle a en bouche avant de bondir gracieusement et de partir loin dans la forêt. Je la suis du regard avant de le poser sur un aigle à côté de nous qui s'envole avec sa proie qu'il a durement capturée. Des poissons sautent de l'eau éclaboussant l'air de leur queue créant ainsi un jeu de lumière. Je ne m'étais jamais rendu compte que le monde des humains était si fascinant. Je regarde l'eau qui étincelle et remarque alors le bruit d'une chute d'eau. Ce son me rappel quelque chose. Je continue de marcher ne faisant pas attention où je marche et tombe sur Kariya qui s'était arrêté et accroupi pour regarder une fleur près de l'eau. Il trébuche une nouvelle fois dans la rivière et moi je tombe la tête la première au sol, je ferme mes yeux et lorsque je les ouvre, je vois que je ne suis qu'à quelques millimètres du bord. Kariya, lui, me fusille du regard avec un nénuphar sur sa tête. Je me redresse et me met à rire de bon c½ur, c'est la première fois que je vois Kariya comme cela et on ne peut pas dire qu'il ait l'air très fin avec la plante sur la tête. Le concerné sourit sournoisement.
 
-Ah ! Alors comme ça, ça vous fait rire Sempai ?
-Oui ! Ris-je
-D'accord, on va voir si vous allez encore rire longtemps !
 
Je n'ai pas le temps de me demander quoi qu'il m'attrape aux épaules et s'expulse, avec son pied au bord, loin dans l'eau en m'entrainant avec. Maintenant nous n'avons pas l'air fin tous les deux, trempés. Je maugrée un « Kariya ! » rageur avant de soupirer. Il sort de l'eau et me tend sa main que je prends pour remonter sur la rive et je me regarde dans l'eau.
 
-C'est malin ! On est trempés par ta faute Kariya !
-Moi ? C'est vous qui n'avez pas été fichu de regarder où vous alliez !
-Pourquoi tu étais accroupi aussi ??
-Je voulais juste cueillir une fleur...
 
Il me montre alors la fleur en question, elle est si belle, d'un rose qui vire dans un dégradé mauve fuchsia, elle semble si fragile face à la taille de ses feuilles vertes démesurées mais pourtant on a l'impression qu'elle a survécu à des milliers de cataclysmes. Je me sens sourire doucement. Kariya, lui, semble rassuré de ma réaction. Il sourit à son tour avant d'immédiatement tourner la tête.
 
-Vous devriez la mettre dans vos cheveux, elle vous irait à ravir ! Vous seriez très jolie !
-Kariya ! Cesse de toujours te moquer de mes cheveux !
-Vous n'aviez qu'à pas les avoir de cette couleur ! Il rit
-Parce que tu crois que j'y suis pour quelque chose ?!
-Non, mais vos couettes basses par contre...
 
Je soupire lourdement, c'est un jeu auquel on ne peut gagner face à lui. Surtout sur ce sujet. Une goutte gelée dégouline le long de ma colonne vertébrale et je frémis de froid. Je regarde Kariya qui me fixe du regard en pouffant un petit rire moqueur, il est aussi trempé que moi, mais lui, cela ne semble pas le déranger de ne pas être sec en quelques secondes comme quand nous étions celestiens. Je tort mes cheveux lorsque je sursaute d'un coup, mon compère a éternué d'une façon peu délicate faisant remuer ses membres et dresser ses cheveux sur sa tête. Il frotte son nez en reniflant lourdement et se tourne vers le sentier.
 
-Il faut trouver un endroit où nous abriter et où nous sécher. Dit-il.
-Je ne savais pas que tu pouvais réfléchir Kariya. Je souris, enfin je peux me venger d'une de ses milliards de vannes.
Le concerné sourit sournoisement, je crains le pire avec lui. 
-Merci Sempai et vous je ne savais pas que les courbes de votre corps étaient si gracieuses que ça. Vous êtes pas mal comme ça ma petite sempai !
-Kariyyyya !!! Je suis un garçon !!!
 
Il rit à poumons déployés, sa farce à marché, il a réussi à me faire sortir de mes gongs comme à son habitude. Surtout en s'en prenant à mon apparence. Je gonfle mes joues et tourne la tête la mine boudeuse et les bras croisés. Il le remarque et écquarquille les yeux, étonnés, il est vrai que c'est la première fois qu'il me voit gonfler mes joues comme un écureuil lorsque je suis frustré ou vexé par quelque chose. Il se recule et s'apprête à parler lorsqu'une voix nous interrompt et nous fait nous retourner tous deux surpris vers le son. C'est une voix masculine mais forcée, celle d'un vieil homme.
 
-Dites donc vous deux ! Vous croyez que c'est intelligent d'aller nager tout habillé ? Les jeunes de nos jours !
-Désolé Monsieur ! Mais ma petite amie et moi on jouait trop près de l'eau ! Répond Kariya
-Je suis pas ta petite amie !! Et je suis un garçon !!
 
L'intéressé se met à rire en s'excusant de la perche tendue par le vieillard. Je soupire, Kariya restera toujours Kariya, autant que je m'y fasse. De toute façon nous allons devoir rester un moment ensemble, lui et moi. Le grand-père nous dévisage avant de sourire calmement, il regarde le ciel et laisse doucement flotter le peu de cheveux qu'il lui reste sur la tête, dans les airs. Je me demande s'il est en train de réfléchir ou s'il espère que nous ne soyons plus là quand il rebaissera la tête. Je regarde Kariya, lui non plus ne sait pas quoi faire et décide de regarder en l'air à son tour. Qui a-t-il de si intéressant en haut ? Je le regarde en espérant pouvoir y déceler des réponses mais il me regarde et hausse lourdement les épaules. Nous nous regardons quelques secondes avant de lire dans les yeux de l'autre la même idée : partir. Nous nous dirigeons donc comme des crabes vers le sentier, en priant le Tout-Puissant que le vieil homme ne nous repère pas. Pas de chance ! Juste au moment où nous nous retournons, il baisse la tête et se retourne vivement pour nous faire face, visiblement énervé.
 
-Non de non! Où que vous allez comme ça !?
-Euh, on doit partir Monsieur... je bredouille en faisant un signe très gêné.
-Non de non ! Et où ?
-Au village le plus proche ! On doit se sécher et trouver un endroit où s'abriter.
-J'habite à un village reculé tout près d'ici ! Si vous me l'aviez dit je vous l'aurais directement indiquez bande de singes !
 
Kariya soupire lourdement montrant son ennui à notre nouvel ami ce qui ne lui plait pas du tout. Résultat : une bosse sur le front de Masaki qui le frotte énergiquement en espérant faire partir la douleur. Le vieil homme nous demande de le suivre, le bruit de l'eau s'amplifie de plus ne plus, ce son me dis vraiment quelque chose, mais quoi ? Je le connais je le sais. Kariya me regarde, sans doute a-t-il compris de quel village on approchait. C'est alors que je l'aperçois. J'ouvre des yeux ronds, Cherubelle, mon village, maintenant que j'y pense, les bruits de chutes d'eau qui me semblaient si familiers étaient tous simplement les bruits de la chute d'eau qui surplombe les habitations! Je sens une main sur mon épaule. Kariya me regarde en souriant doucement. Je ne dis rien avant de voir Martial au loin. Le voir chaque jour sous forme invisible pour lui était déjà de trop mais maintenant qu'en plus il pourra me voir, c'est tout bonnement horrible. J'ai déjà hâte que nous partions autre part.
 
Le lendemain, je me réveil dans une des chambres de la maison du vieil homme. Kariya se trouve à côté de moi. Tout près, très près. En fait il est littéralement collé à moi. Les bras autour de mes épaules, sa tête dans mon cou, ses jambes autour de mon ventre bloquant ainsi ma main droite sous lui. L'homme n'avait rien d'autre à nous donner que cette vieille chambre avec un lit double. Je soupire et le repousse violement avec ma main libre, il tombe alors lourdement au sol en faisant un vacarme inimaginable. J'ai cru que le sol allait s'écrouler. Il se réveil en sursaut, se redresse d'un bond me détaillant de ses pupilles noisette et massant sa tête. Nous descendons à pas de loup, pas de chance, comme chaque personne âgée, le vieil homme est déjà debout et nous regarde sans dire un mot, son seul geste est de nous montrer du doigt deux bols avec une tranche de pain chacun et de la confiture dessus. Nous nous asseyions après nous être regardés. Le liquide chaud et brun nous tend presque les bras et Kariya se jette littéralement dessus, je sursaute et le regarde de grands yeux ronds.
 
-Les jeunes de nos jours ! Soupire le vieil homme
-Excusez-le... Dis-je gêné.
 
Une ambiance pesante règne, je donne un coup de coude à Kariya pour lui faire comprendre d'arrêter de manger comme un animal de ferme et il me fusille du regard pour la deuxième fois de la journée. Je lui montre d'un signe de la tête le vieil homme et il se redresse en essuyant sa bouche avec la chemise de nuit que le vieillard lui a prêtée pour la nuit.
 
-Je m'en fiche qu'il mange comme un cochon ! Les jeunes ça mange comme ça ! Mais vous ne m'avez pas dit bonjour bande de saltimbanques ! Réagis le vieil homme.
 
Nous nous regardons avant de nous lever furtivement et de nous excuser de notre manque de politesse.
 
Pov of Kariya


Je comprends pourquoi il m'a donné un coup mais il m'a fait mal, il va le regretter. Je me demande encore pourquoi il a décidé de me suivre cet androgyne. Après tout, peu de celestiens veulent descendre dans le protectorat. Nous nous regardons sans un mot, le vieillard  nous fait signe de nous asseoir. Je mangeais quand Kirino m'a flanqué un coup de coude plus violant que le réveil forcé. Je grimace de douleur avant de le fusiller du regard. Oui, il va vraiment me le payer. Le grand-père s'exite sur sa chaise comme une puce nous maugréant que les jeunes mangent comme des cochons de nos jours mais que ça ne le dérangeait pas. Par contre nous ne lui avons pas dit bonjour. Ce qui n'est pas faux. Nous nous regardons Kirino et moi et nous nous levons en nous excusant de notre impolitesse envers notre haute dont j'ai d'ailleurs tâché la blouse de nuit. Après une bonne douche dans la salle de bain du vieux et l'enfilement de nos vêtements mis à sécher la veille nous remercions le vieillard et sortons de la maisonnée. Le soleil nous aveugle et le reluisement des rayons sur la chute ne facilite rien. Du moins pour moi. Kirino, lui, regarde la chute en souriant doucement, c'est son village. Ca ne m'étonne pas qu'il y attache une si grande importance à sa chute d'eau.
 
-Hé les gars ! C'est juste un peu de flotte rien de bien important ! Ricane un blond qui arrive près de nous.
 
J'ai envie de lui balancer mon poing en pleine poire, ça lui rabattrait le clapet mais Ranmaru m'en empêche en mettant sa main sur mon épaule et en secouant doucement la tête. Je préfère détourner le regard.
 
-Laisse-les tranquille Martial. Dit un autre gamin derrière lui.
 
L'intéressé hausse les épaules en maugréant je ne sais quoi comme débilité et fait demi-tour. C'est ça casse-toi. Je soupire et fixe Ranmaru qui agit comme si c'était normal que le fifils pourri gâté du chef du village réagisse ainsi. C'est donc ça qu'il subit chaque jour. Il n'a pas de chance. En plus, s'il lui arrive quelque chose, c'est à moi à surveiller le village. Etant lié à Kirino,  s'il lui arrive quelque chose ce sera à moi de me coltiner son boulot. Dans les « paires » de celestiens, il y en a toujours un qui surveille un village, et un qui reste à l'observatoire pour aider en ce qui concerne la surveillance aérienne, barbante, la gestion des bienveillances, barbant, l'entretient de l'Yggdralis, barbant, la garderie, barbant, les repas, barbant, lustrer les armes, barbant, instruire les celestiens, barbant. Et j'en passe. Bref, tout est barbant en haut. J'espère que cette aventure va être plus intéressante quand même et que je pourrai enfin la retrouver... 
Tags : Dragon Quest IX : Les Sentinelles du Firmament, Kariya Masaki♥, Kirino Ranmaru♥, Shindou Takuto ♥
​ 23 | 144 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.173.237.152) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mardi 30 décembre 2014 14:24

Modifié le lundi 16 novembre 2015 11:18

  • 1
  • 2
  • 3
  • Suivant

Design by lequipe-skyrock - Choisir cet habillage

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog ! (3 abonnés)

RSS

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
    • Yax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • kwest
    • Zipalo
    • oMIXo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • Belgique (français)
    • Site mobile